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Highlander est mort

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Bouteflika

Hamlet au « je suis venu assister aux obsèques de votre père » d’Horacio : « trêve de plaisanterie, camarade, vous êtes là plutôt pour les noces de ma mère ».

La mort de Bouteflika est une farce funèbre, les mains croches qui lui étaient proches sont encore aux leviers de commande. Ils charment toujours par effet de libation.

De son vivant, quand bien même élevé par de menus fretins à un degré en dessous de l’Olympe, il avait déjà quitté le naturel des choses pour rallier Frankenstein sans avoir vécu un séjour à la morgue, avec une tête de poisson mort, la bouche ouverte et des yeux d’un merlan frit.

Il me faudrait être une petite vertu avec une overdose d’outrecuidance pour oser me montrer triste, il avait habilement manœuvré pour que l’indignité dispute à la servilité la souveraineté.

Son héritage : des dévoués surhumains farcis d’impostures, des hyperactifs diablotins rabatteurs, des hédonistes du sérail ; des lascars en soubresauts de dinde derrière les privilèges et prébendes sans qu’ils n’aient à rougir. Bien au contraire, il y a tempête dans mon encrier. Il est parti sans avoir été jugé pour l’assassinat de 128 enfants de Kabylie.

Ma colère brouillonne des auditions d’enfer pour y jeter le cul et l’orgueil de tous les clans au pouvoir en Algérie.

Je ne finis pas de caricaturer leur fin dans un purgatoire terrestre spécifique, horriblement typique, conforme à leurs cruels mérites. Djaffar Ben.

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