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Béjaïa : six mois de prison ferme pour 15 manifestants
La justice a encore sévi contre le Hirak, à Béjaïa, en prononçant des peines de prison ferme contre des manifestants pacifiques qui ont tenu à faire entendre leur aspiration au changement.
Quinze (15) manifestants, arrêtés vendredi 25 septembre à Béjaïa et présentés ce dimanche 4 octobre en comparution immédiate devant le procureur, ont été condamnés à une année de prison, dont 6 mois avec sursis, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
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« Attroupement, outrage à corps constitué (agents de l’ordre), placer des barricades sur la voie publique, destruction des biens publics de l’État » sont autant de chefs d’accusation retenus contre les manifestants, ajoute la même source.
Le procureur du tribunal de Béjaïa avait requis 3 ans de prison ferme à l’encontre des 15 personnes arrêtées vendredi 25 Septembre à la marche de Béjaïa.
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Placés en garde à vue depuis vendredi dernier, les manifestants ont été mis en liberté et disposent de 10 jours pour faire appel.
Selon le CNLD, il s’agit de Tafoukt Hachemi, Yahyou Amine, Bourdjihane Anis, Amari Fatah, Mazouzi Yacine, Hamouch Djabar, Hadjadj Aïssa, Aliaout Mounir, Allal Khireddine et 6 personnes mineures.
Synthèse Amnay A.
Inculture, violence et vulgarité sont les caractéristiques du système militaire algérien.