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Les universitaires du Cnuac dénoncent la manipulation de la date symbole du 1er Novembre

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Les enseignants affiliés à la Coordination nationale des universitaires algériens pour le changement (Cnuac) dénoncent, dans une déclaration rendue publique le 5 septembre dernier, la manipulation de la date symbole du 1er Novembre à des fins de récupération politique.

« La manipulation de la date du 1er Novembre pour l’inauguration de la « Grande Mosquée », qui incarne par excellence le gaspillage et la corruption des mandats bouteflikiens, est une grave déviation et atteinte aux symboles de la nation algérienne », lit-on dans la déclaration des universitaires du Cnuac.

Le Cnuac qui estime que le système, « dénué de toute légitimité », « cherche à dévoyer, à nouveau, des dates symboles de l’Histoire de l’Algérie« , dénonce une énième manipulation « de la religion à des fins de récupération politique ».

Lire : Le Conseil des ministres adopte le projet de loi portant révision de la Constitution

« Une instrumentalisation qui ne s’arrête pas là. Puisque, cette date est également choisie pour la tenue du référendum sur la révision de la Constitution », écrit le Cnuac qui met en exergue « la double répression policière et judiciaire ».

« Le pouvoir veut imposer un simulacre de référendum »

« Au moment où les militants hirakistes sont systématiquement arrêtés, au moment où de lourdes peines sont arbitrairement prononcées contre les journalistes et toute personne opposante, et à l’heure où des procès sont renvoyés aux calendes grecques et que les mandats de dépôt se multiplient, le pouvoir actuel veut nous imposer un simulacre de référendum », lit-on dans la déclaration des universitaires.

Le Cnuac estime que le référendum constitutionnel ne fera que donner « illusion de changement qui n’arrive jamais » et qu’il faut « commencer par respecter la Constitution actuelle, celle-là même censée garantir la liberté de manifester, la liberté d’expression, la liberté de la presse, et la liberté de l’exercice politique ».

« Face à la panique d’un régime aux abois qui refuse la solution à la crise, celle d’une transition démocratique, nous devons redoubler de vigilance pour faire échouer ces tentatives de recyclage d’un système finissant », écrivent encore les universitaires affiliés au Cnuac.

Les universitaires du Cnuac exigent : « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les citoyens pacifiques et les journalistes et la réhabilitation de tous les détenus d’opinion dans leurs droits pleins et entiers ».

Synthèse I. Farès

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