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Thérapie de groupe cinq étoiles… à huis clos
Winston Churchill disait : « Il faut prendre le changement par la main avant qu’il ne vous prenne par la gorge. »
Décidément, les treize mois qui ont porté le peuple algérien au firmament de la révolution et au seuil du changement n’ont pas réussi à bousculer les réflexes machiavéliques et sournois de ceux qui gravitent dans le giron du pouvoir. Et là je ne fais aucunement allusion à la garde rapprochée du sérail composée des partis classiques ou des organisations qui constituent la matrice du régime et au même temps sa devanture, mais je pense plutôt à ces innombrables appareils politiques, représentations de la « société civile » et autres personnages dits indépendants qui viennent de se réveiller après une longue hibernation pour nous proposer ce qu’ils appellent l’initiative des Forces politiques.
Lire : Au royaume de l’absurde, l’anarchie fait loi !
À travers cette rencontre tragi-comique, les participants n’ont pas daigné expliquer, faute de courage et d’arguments assurément, les raisons de leur silence et éclipse durant toute cette longue et pénible période.
Ils n’ont surtout pas voulu justifier leur absence dans les nombreuses marches populaires qui revendiquaient pacifiquement et légitimement le changement. Surtout, ils n’ont pas trouvé nécessaire de s’excuser de ne pas soutenir les détenus politiques et leurs familles malmenées et puis de ne pas se battre aux côtés du peuple algérien meurtri pour faire aboutir ses nobles revendications.
Pis, même cette longue et ennuyeuse absence jumelée à un harassant confinement n’ont pas pu arracher d’eux un quelconque soutien au personnel médical suffoqué par la terrible tragédie sanitaire du Covid 19 ou à l’adresse des nombreuses familles endeuillées par la perte des êtres les plus chers.
En revanche, ils se sont donné rendez-vous avec beaucoup d’assiduité et de zèle pour renfiler le rôle d’une opposition fantôme et fantoche pour servir d’alibi et pour contribuer, comme de tradition, à brouiller les cartes et à vernir les jeux souterrains.
Mais ce qui est à mes yeux vraiment insolent et outrageux dans cette attitude mesquine, c’est d’avoir oser « proclamer », vouloir donner un prolongement aux revendications légitimes du peuple algérien et contribuer à les satisfaire dans le cadre de plusieurs réformes et mesures de fond.
Comme quoi, la thérapie de groupe sert aussi à cela. C’est-à-dire à faire admettre à ces adeptes, fourbes et irresponsables qu’ils sont importants et irremplaçables. Mais surtout à les obliger à courber l’échine encore plus bas encore plus longtemps, pour avaliser l’absurde et l’innommable.
Je pense qu’ils auraient dû prolonger leur sommeil et leurs silences. Car la situation était déjà assez pesante sans eux !
Le combat continue.
Hakim Belahcel, membre de l’Instance présidentielle du FFS
Texte repris du mur Facebook de Hakim Belahcel avec son aimable autorisation.
Je comprends maintenant pourquoi le système a duré, pourquoi il y a eu tant de harki durant la guerre de libération nationale et aussi pourquoi la … colonisation a duré depuis des siècles.
On ne le dira jamais assez : la démocratie véritable est une EDUCATIONce donc une réalisation de longue haleine. On n’est pas démocrate parce qu’on réclame les libertés en dénonçant inlassablement le pouvoir en place on le devient petit à petit en acceptant la diversit, en respectant le choix de vie des uns et des autres , en accordant à chacun les droits qu’on réclame pour soi, en écoutant et en prenant compte des avis contraires ! Et si on est membre d’un parti politique on cherche des solutions de rechange on fait des propositions construites et réfléchies on se… Lire plus »