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Documentaire de France 5 : le jeune Oranais entendu par la police
Le jeune Oranais, diplômé chômeur, protagoniste du documentaire de France 5, a été entendu samedi dernier par la police à Oran, avant d’être relâché, a appris dimanche 31 mai l’AFP auprès de son avocat.
« Mehdi a été retenu durant près de 14 heures. Quel est le but de cette convocation ? On ne lui a rien reproché, aucune inculpation. On lui a posé un tas de questions et demandé des tas de renseignements », a expliqué Me Farid Khemisti à l’AFP.
Lire : A propos du reportage de France 5
Un autre jeune, un guide touristique de l’association culturelle « Bel Horizon » qui avait servi d’accompagnateur au réalisateur, a été interrogé près de deux heures dimanche puis relâché sans aucune inculpation, a ajouté l’avocat.
Le responsable de l’association « Bel Horizon » sera entendu lundi, selon la même source qui précise que d’autres personnes liées au tournage du film ont été convoquées ultérieurement à Oran.
Mehdi est l’un des cinq jeunes Algériens qui ont été interviewés par Mustapha Kessous, un journaliste français d’origine algérienne, pour « se raconter et raconter leur pays » dans un documentaire sur la jeunesse et le mouvement populaire (« Hirak ») antirégime diffusé mardi à la télévision française.
Dans le documentaire intitulé « Algérie Mon Amour », ces jeunes, originaires d’Alger, Oran et Tizi Ouzou, témoignent sur un ton très libre et sans tabou des frustrations d’une certaine jeunesse algérienne, sur fond de contestation politique.
Ce documentaire, qui a déclenché de vifs débats sur les réseaux sociaux, a provoqué le rappel « immédiat » pour consultations de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Salah Lebdioui.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé « une attaque contre le peuple algérien et ses institutions », dont l’armée.
C’est la seconde fois seulement, dans l’histoire des tumultueuses relations franco-algériennes, qu’un ambassadeur d’Algérie en France est publiquement rappelé à Alger depuis l’indépendance en 1962.
L’état Algérien souverain qu’il est à bien le droit d’enquêter sur tout ce qui est louche pouvant porter atteinte au pays et au peuple ! Et puis, depuis quand les télévisions françaises ont elles réalisé des documentaires qui disent du bien des institutions du pays ! Nique frança ouali yebghiha et après !?