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Coronavirus en Algérie : le groupe GETEX dépasse ses objectifs de production de masques
Pour permettre à l’Algérie de sortir du confinement et de reprendre une vie normale, le gouvernement a demandé au Groupe public textile et cuir (GETEX), de produire le plus de masques de protection possible. Avec une production de plus de 3 millions de masques par mois, le groupe a largement dépassé son objectif fixé à 2 millions.
Une excellente nouvelle pour l’économie algérienne
Alors que le confinement touche à sa fin dans la plupart des pays d’Europe, les masques de protection sont devenus essentiels pour permettre à l’économie de redémarrer. Sans eux, une seconde vague serait inévitable et les employés ne pourraient pas reprendre le chemin de leur travail. Ainsi, une production nationale suffisante de masque assure à l’Algérie un meilleur contrôle de sa reprise économique.
Résultat, la Banque mondiale a publié un rapport très positif mi-avril sur la situation économique algérienne. Certes, 2020 ne sera pas une bonne année, mais les choses devraient s’arranger dès l’année prochaine. Une excellente nouvelle qui a poussé les investisseurs à reprendre confiance. Même les particuliers sont de plus en plus nombreux à investir dans les entreprises algériennes grâce aux CFD sur des plateformes de trading en ligne.
Le groupe GETEX prêt à doubler sa production
Le groupe GETEX est public et il a donc été entièrement mis au service de la lutte contre le Coronavirus, abandonnant son secteur habituel, c’est-à-dire la production de vêtements et de maroquineries. Ainsi, depuis le 24 mars, les 8 000 salariés du groupe travaillent d’arrache-pied à la confection de masques de protection.
À la mi-mai, la chaîne de production des masques GETEX était si productive que ses dirigeants ont même annoncé qu’ils étaient prêts à doubler la production en cas de besoin. Ainsi, ses usines pourraient produire jusqu’à 6 millions de masques par jour. Une excellente nouvelle qui permettrait de réagir promptement en cas de deuxième vague épidémique.
Une économie lourdement affectée par le prix du pétrole
Malgré ces quelques bonnes nouvelles, les Algériens savent qu’ils ne doivent pas se réjouir trop vite. La récente chute des cours du pétrole pèse extrêmement lourd sur l’économie du pays. Lorsque le baril est tombé au-dessous de zéro dollar, le pays était à bout de souffle. Cette dépendance est bien connue et ne peut pas être sous-estimée.
L’Algérie se démène donc pour sauver son économie nationale en organisant la reprise économique la plus fluide possible, mais elle ne perd pas de vue qu’un retour à la normale passera d’abord par le retour de la croissance économique mondiale. Notamment, parce que cette croissance mondiale déterminera la demande en hydrocarbure à travers la planète.
GETEX tient toujours à son statut , comme furent jadis SONACOM, SONELEC, SONIC, SONATIBA et tant d’autres entreprises cassées par la faute des politiques industrielles de certains gouvernants qui n’hésitaient pas à engager des restructurations sans lendemain . Ces Sociétés nationales auraient pu constituer une alternative au pétrole , mais , de décisions en décisions irréfléchies , elles sombrerent dans le néant. DOMMAGE.