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Le chanteur Idir n’est plus
Le chanteur Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, est décédé hier samedi 2 mai à l’âge de 70 ans, a annoncé sa famille.
« Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père (à tous), Idir, le samedi 2 mai à 21h30. Repose en paix papa », a écrit la famille du chanteur Idir sur sa page Facebook.
Idir s’est éteint à l’hôpital Bichat-Claude-Bernard à Paris, en France, des suites d’une maladie contre laquelle il se battait depuis des années. Une maladie pulmonaire qui n’est pas en relation avec le coronavirus, assurent des sources proches de la famille du défunt.
Il faut noter que la santé du chanteur Idir s’était considérablement gâtée ces derniers temps, ce qui a alimenté les rumeurs de son décès maintes fois démenties.
Lire : Lettre de Mouloud Mammeri à Idir
Idir (qui signifie « il vivra » ou encore « vis » en kabyle), de son vrai nom Hamid Cheriet, est né le 25 octobre 1949 au village Aït Lahcène, à Aït Yenni, à 35 km de Tizi-Ouzou, en Kabylie.
Sa première chanson « Vava inouva » enregistrée en 1973 connaîtra une renommée mondiale, sera traduite dans quinze langues et marquera le début d’une carrière artistique et militante de celui qui sera l’ambassadeur de la culture berbère dans le monde.
Lire : Une chanson inédite du chanteur Idir
Idir a passé sa vie à défendre dans ses chansons la culture kabyle, les victimes de toutes les injustices et l’idéal d’un monde plus juste et sans frontières.
« Tu sais Hamid, je ne pensais pas vivre avant de voir que la lumière de notre culture pouvait être si magnifiquement restituée et si bien interprétée. Tu lui as redonné la place qui lui revient de droit et là haut au ciel je sens que nos ancêtres jettent sur toi des bénédictions sous forme de poussières d’étoiles ». C’est là la reconnaissance d’un autre géant de la culture berbère Mouloud Mammeri. Qu’ils reposent tous en paix !
I. Farès
Alah yarahmou ce vrai monsieur