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Le pétrole remonte timidement sur les marchés

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Le marché du pétrole connaît de fortes chutes depuis des semaines alors que les restrictions de déplacement et la paralysie de l’économie ont fait fondre la demande.

Après la journée de lundi historique, le prix du baril de pétrole est redevenu positif mardi 21 avril. La cotation de ce baril a connu une descente aux enfers lundi, enregistrant une baisse record, sous les 10 dollars, puis 5, puis 2, pour tomber à 1 cent et poursuivre sa chute sous le seuil de 0 dollar, – 37,63 dollars, son plus bas niveau jamais enregistré.

Lire : Le baril de pétrole coté à 1 dollar à New York !

Mardi, après plusieurs hésitations, il est repassé en territoire positif pour terminer à 10,01 dollars le baril. Mais le baril de WTI pour livraison en juin, qui deviendra la référence à partir de mercredi, a plongé de 43 % pour finir à 11,57 dollars, du jamais-vu depuis la création de ce contrat en 1983.

Les investisseurs ont cherché désespérément à se débarrasser de certains barils de pétrole américain dans un marché saturé et en étant prêts à payer pour trouver preneur. L’effondrement de lundi, expliquent les analystes, est aussi dû en partie à la saturation du dépôt pétrolier de Cushing, dans l’Oklahoma, un des plus importants des États-Unis.

Une première depuis 1983

La négociation des contrats pour mai s’achevant mardi, ceux qui détiennent des barils devaient trouver des acheteurs physiques au plus vite. Mais, comme les stocks ont déjà énormément gonflé aux États-Unis ces dernières semaines, ils ont été contraints de brader leurs prix pour convaincre des acheteurs. Le baril de 159 litres de pétrole brut WTI coté à New York, qui s’échangeait encore à 60 dollars en début d’année et à 18,27 dollars vendredi soir, a finalement terminé à – 37,63 dollars.

A lire : Opep : l’effondrement de la demande de pétrole, « un choc extrême et brutal »

Il n’était jamais tombé en dessous de 10 dollars depuis la création de ce contrat en 1983. Les prix du baril étaient déjà tombés dans le négatif à certains endroits aux États-Unis et au Canada. La situation devrait toutefois s’améliorer dans les jours à venir, estiment plusieurs analystes.

Le baril de Brent de la mer du Nord est tombé mardi sous les 20 dollars à son plus bas niveau depuis décembre 2001, emporté par la chute de la demande en or noir et la pression qui s’exerce sur le stockage du brut. Vers 10 h 25 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 18,93 % à 20,73 dollars à Londres, après avoir touché 18,10 dollars trois quarts d’heure plus tôt, et tandis que le WTI évoluait toujours en terrain négatif. Vers 16 heures GMT, il perdait 25,58 % à 19,02 dollars à Londres.

Selon Craig Erlam, analyste pour Oanda, c’est « la plus importante chute en une journée » depuis la cotation du WTI, en mars 1983. Le marché du pétrole connaît de fortes chutes depuis des semaines alors que les restrictions de déplacements dans de nombreux pays et la paralysie de nombreuses économies à cause de la crise du coronavirus ont fait fondre la demande, d’autant qu’une profonde récession s’annonce dans le monde. Avec AFP

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