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Le journal « Interlignes » censuré en Algérie
Les attaques contre la presse se poursuivent en Algérie avec la censure, ce dimanche 19 avril, du site d’information « Interlignes » dont l’accès est désormais fermé.
Nous reproduisons ci-dessous l’article de Bouzid Ichalalene, le directeur de publication du journal « Interlignes ». Document
Notre journal « Interlignes » est inaccessible depuis la fin de la matinée d’aujourd’hui, 19 avril 2020. Nos lecteurs l’auront certainement constaté. Les utilisateurs de l’ADSL et de l’internet mobile ne peuvent plus y accéder sans le recours à l’application VPN. Il s’agit d’une nouvelle mesure de censure qui cible notre média.
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Et pour cause, « Interlignes » a déjà été victime de cette même décision arbitraire en juillet 2019. Les tenants du pouvoir à l’époque voulaient nous punir pour avoir assumé notre devoir de couvrir les marches du mouvement populaire.
La censure n’a été levée qu’à la fin de l’année. Mais seulement pour quelques semaines. Revoilà à nouveau le blocage, sans pour autant savoir quelle en est la raison. Qui a donné l’ordre de nous bloquer ? Que nous reproche-t-on encore cette fois-ci ? Veut-on nous faire payer notre objectivité et notre rigueur dans le traitement de l’information ?
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Les services qui sont en train de censurer toute voix qui s’élève contre le pouvoir actuel sont, sans se rendre compte, en train de noircir l’image de l’Algérie et non pas de la protéger. La liberté d’expression est l’indice des libertés dans un pays.
Nous défions quiconque, des autorités, des institutions, et personnalités, de nous apporter un écrit dans lequel nous pratiquons la diffamation ou la diffusion de fausses informations.
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Cette série de censures dont sont victimes aussi nos confrères intervient au moment où les Algériens ont plus que jamais besoin des médias pour s’informer et faire face à la pandémie de Covid-19 qui ravage le monde entier.
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En attendant d’avoir une réponse claire, nous tenons à informer l’opinion publique nationale et à la prendre à témoin.
Ce journal a toujours fait dans la désinformation et la propagande anti algerienne directement et par mensonge par omission. La dernière propagande nauséabonde de ce « journal » est l’arrestation responsable en Algérie. Ce journal roule pour ceux qui le finance directement et indirectement comme le lobby infecté franco marocain.
En fin l’état prend ses responsabilités
De quel état parlez-vous, c’est un recyclage de vomis et de corrompus sortie par la porte et revenant par la fenêtre. Au lieu, de lancer des arrestations et de censure à tout va sans fondement ils feraient mieux de s’occuper de la crise sanitaire, aucune feuille de route , aucune prévision, aucune préparation pour l’après « enfin s’il y a un aprés », manque de tests alors que les autres pays Africains testent plus que nous, même la Mauritanie fait mieux que nous
La Constitution garantie, pourtant, la liberté de la presse, et si censure il y a, elle est décidée, après avoir fait objet de plainte, au lieu de procéder à la fermeture systematique. De toutes les façons l’Algérie n’est pas loin du dernier peleton dans le classement des libertés de la presse. Interlignes, comme TSA, comme Maghteb émergent sont des médias Algériens occupés par de vrais Algériens qui ne sont que pour une Algérie ALGÉRIENNE. ALGÉRIE ALGÉRIENNE ? Oui celle des Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Kim Belkacem et tant d’autres qui ont reussi a mettre la France dans ses bottes,… Lire plus »
Durant deux jours , ces deux derniers, j’avais cru que DZVID à subit la même sentence. Heureusement je viens de redecouvrir notre journal , un plaisir de continuer a vous lire . Le journalisme , sous toutes ses formes, doit être sauvegardé , car c’est un trésor pour toutes les générations.