L’appel de détresse des étudiants algériens au Canada

La situation de confinement induite par la propagation du Coronavirus est péniblement ressentie par les étudiants algériens installés au Canada qui déplorent le manque d’intérêt suscité par les autorités algériennes, notamment consulaires, à leur égard.

Pour subvenir à leurs besoins en matière de logement, de chauffage, d’électricité, de téléphone et de connexion Internet en temps normal, les étudiants algériens installés au Canada sont en effet obligés d’exercer à temps partiel de petits métiers ça et là, dans des Centres d’appel notamment, pour pouvoir arrondir leurs fins de mois.

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Ce qui n’est malheureusement plus possible durant cette période de confinement où le peu de sous économisé ne permet nullement d’atténuer un tant soit peu leurs besoins quotidiens.

Cette situation de précarité imprévisible, et qui n’est pas près de connaitre son terme, a poussé les étudiants algériens installés au Canada à lancer un appel de détresse aux autorités de leur pays pour trouver une solution à leur triste situation.

Dans une pétition initiée à cet effet, et ce, en l’absence d’autres moyens leur permettant de parvenir à sensibiliser qui de droit quant à l’amère réalité de leur situation, ils se disent consternés par le silence opposé à leur appel par les autorités de leur pays dont ils dénoncent le laxisme et l’indifférence.

Malheureusement, la volonté de certaines âmes charitables ne peut atténuer leur détresse conjuguée au mépris et à l’abandon dont ils sont victimes.

Un Etat qui ne parvient pas à être à l’écoute de ses ressortissants en situation de détresse peut-il se targuer de s’en inquiéter sur la sécurité et le bien-être de tout un peuple ?
Rezki Djerroudi