Actu
La réduction de production de pétrole n’aura aucun effet pour l’Algérie, assure Arkab
Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a déclaré que la réduction décidée lors de la réunion de l’OPEP+ n’aura pas un grand impact sur les revenus en devises de l’Algérie.
L’Algérie va devoir réduire sa production de 200 000 barils par jour. C’est sa part de l’effort de réduction de la production décidée lors de la dernière réunion de l’OPEP+. Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab assure pour autant que cette réduction n’aura aucun effet sur les revenus en devises de l’Algérie. Comment a-t-il fait son calcul et sur quelle base ? Mystère.
Lire : OPEP : accord sur la réduction de la production de pétrole
Intervenant dans l’émission « L’invité du Matin » de la Chaîne 1 de la Radio Algérienne, Arkab a expliqué que les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole « OPEP » aux côtés des pays extérieurs à l’organisation « OPEP Plus » sont parvenus à un accord de coopération pour réduire la production en trois étapes.
« Durant la première étape, qui débutera le 1er mai et durera jusqu’au 30 juin, il y aura une réduction de 10 millions de barils par jour. De son côté, la deuxième étape s’étalera de juillet jusqu’à la fin de décembre et connaitra une réduction de 8 millions de barils par jour. Pour sa part, la troisième étape, prévue entre janvier 2021 et avril 2022, sera marquée par une réduction de 6 millions de barils par jour. » a-t-il mentionné.
A lire : Hocine Malti : Le pétrole algérien, la grande braderie
Revenant sur la dernière réunion de l’OPEP+, Arkab a qualifié l’accord conclu d’ « historique », indiquant par ailleurs que l’objectif, désormais, est de restaurer la santé du marché et de rétablir son équilibre.
Concernant l’impact de cette réduction sur les revenus en devises de l’Algérie, le ministre de l’Energie s’est voulu rassurant en indiquant qu’ « Ils ne seront pas affectés et qu’ils connaîtront un équilibre dans un avenir proche ».
Pour ce qui est du rôle de l’Algérie, qui préside l’organisation de l’OPEP, Arkab a indiqué que l’Algérie a travaillé pour réactiver les propositions et rapprocher les points de vue des uns et des autres afin de parvenir à un accord qui soit accepté par tout le monde, a-t-il conclu. Avec Chaîne 3
Normal depuis trés longtemps l’Algerie n’arrive pas à satisfaire son quota OPEP. Donc ça permet juste de justifier la diminution structurelle de la production amorcée depuis une dizaine d’année. Quand à l’accord il a permi juste à ce qu’il n’y est pas un effondrement des prix à 10-12 $ / baril. Autrement le retour des prix à un niveau de 55-60 $/b est une autre histoire.Il convient également de noter que l’OPEP + n’a pas reçu le soutien du G20, sur lequel elle comptait beaucoup. Donc la volatilité du marché mondial du pétrole se poursuivra tout au long de l’année.… Lire plus »
Hocine Malti, Allah idhekrou bi l’khir, l’a bien dit : le pétrole Algérien est bradé. Pendant que tous les pays , qu’ils soient exportateurs ou importateurs, saluent les bienfaits de cette réduction , notre Arkab nous balance qu’elle n’a aucun effet pour l’Algérie. Ironiquement, c’est juste, puisque seuls les comptes particuliers, corrupteurs et corrompus, en bénéficieraient et aucun effet pour l’Algérie. Maîtrise t il la balance commerciale entre cette réduction et l’impact financier ? De toute manière, l’Algérie n’est qu’à la onzième place parmi ces pays exportateurs de pétrole , loin derrière la Russie , l’Arabie Saoudite et même le… Lire plus »