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Covid-19 à Tizi-Ouzou : environs 150 prélèvements analysés
Environs 150 analyses de prélèvements de patients suspectés d’infection par le Covid-19 ont été effectués par l’unité de dépistage de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou (UMMTO), depuis sa mise en service à ce jour, a annoncé dimanche 12 avril le doyen de la faculté de médecine de cette université, le Pr Abdelkrim Messaoudi.
S’exprimant sur les ondes de la radio locale de Tizi-Ouzou, le Pr Messaoudi a indiqué que « jusqu’à aujourd’hui (dimanche), environs 150 prélèvements ont été analysés » au niveau de cette unité, soulignant qu’après une cadence de quelques analyses au départ, « une moyenne de 20 prélèvements sont analysés quotidiennement au niveau de cette unité, ces derniers jours » pour dépister le covid-19.
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Rappelant que cette unité est dotée d’une capacité d’analyse importante, il a assuré que « les deux équipes de manipulateurs et de spécialistes dans le traitement des prélèvements mobilisés à cet effet sont en mesure de s’adapter à toute évolution de la situation ».
S’agissant des prélèvements effectués au niveau des structures sanitaires locales, ils sont, d’abord, « acheminés au laboratoire de microbiologie du CHU Nedir Mohamed qui vérifie qu’ils ne sont pas contaminés et qui, ensuite, les transferts au laboratoire d’analyse de l’université, selon un circuit mis en place lors de la formation dispensée par le Pr Bittam Idir, de l’Institut Pasteur d’Alger (IPA) », a-t-il fait savoir.
Le même responsable a, également, précisé lors de son intervention qu’ « une fois effectuées, les résultats des analyses sont renvoyés le jour même au laboratoire de biologie du CHU qui les communique aux patients ».
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Cette Unité de dépistage qui utilise la technique de l’amplification en chaîne par polymérisation (ACP), utilisée en microbiologie pour le diagnostic des maladies infectieuse, d’une capacité d’analyse pouvant aller jusqu’à 90 échantillons en 3 heures, a été mise en service le 1er de ce mois d’avril après une formation assurée par une équipe de l’IPA au profit de son personnel.
A l’instar de ceux d’Oran et de Ouargla, la mise en service de ce laboratoire vise à diminuer la pression sur l’IPA qui traite la demande de l’ensemble des structures sanitaires au niveau national ainsi que l’allégement de la pression sur les structures sanitaires locales pour optimiser leur capacité d’accueil des patients en cette période de pandémie.
Décidément on ne peut pas se départir de cette bureaucratie qui a encore la peau dure. La procédure mise en place se repose essentiellement sur trois stades que le prélèvement doit subir et la probabilite de l’erreur est plus importante. Pourquoi les structures sanitaires de la wilaya, ne se connectent pas directement avec le laboratoire , sans passer par le CHU ?.