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Affaire Saipem : le Trésor public algérien se constitue partie civile
Le procureur de la République près le tribunal d’Alger a informé la société italienne Saipem de la constitution du Trésor public algérien comme partie civile dans l’affaire de corruption dans laquelle elle est impliquée en Algérie.
Saipem a indiqué que la cour d’appel d’Alger l’avait informée, dans une correspondance datant du 7 octobre 2019, de l’annulation du verdict prononcé par le tribunal d’Alger en février 2016 et l’ouverture d’une nouvelle enquête dans cette affaire dans laquelle le Trésor public s’est constitué partie civile.
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Selon un rapport de la société italienne, les autorités judiciaires algériennes lui ont demandé de leur faire parvenir des documents concernant son statut particulier et des renseignements sur sa filiale en Algérie, à savoir Saipem Contracting Algérie.
Le même document a fait également savoir que Saipem Contracting Algérie et la société d’ingénierie italienne Snamprogetti (filiale de Saipem) ont été convoquées par le juge instructeur près la Cour suprême d’Alger les 16 et 21 octobre dernier dans le cadre d’une enquête préliminaire sur une affaire dont les faits remontent à 2008. Il s’agit du marché de réalisation du complexe du gaz naturel liquéfié d’Arzew à Oran «GNL 3».
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Convoquées devant la Cour suprême le 18 novembre 2019, le juge d’instructeur a demandé aux deux sociétés des documents supplémentaires concernant le contrat du projet « GNL 3 » d’Arzew qui leur avait été attribué par Sonatrach en 2008.
Le représentant de Saipem Contracting Algérie a également été entendu à cette même date par le juge d’instruction.
Lorsque des affaires judiciaires impliquent des personnalités Algériennes , notre justice n’arrive pas à avancer et aller au delà des freins qui lui ont été posés. Cette affaire ressemble étrangement au affaires SONATRACH 1, 2 … qui ne voient pas le jour.