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Abdelouahab Fersaoui condamné

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Le président du RAJ, Abdelouahab Fersaoui, a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed ce lundi matin.

Le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a prononcé ce lundi 6 avril son verdict dans le procès du détenu Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ. Il a été condamné à un an de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale ».

Lire : « Santé et justice : les deux malades algériens », par Saïd Sadi

« Lourde condamnation : un an de prison ferme contre Abdelouahab Fersaoui, président de l’association RAJ, arrêté le 10 octobre 2019.

L’acharnement judiciaire se poursuit contre les activistes et les détenus en cette période de confinement des citoyens, dénonce le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

A lire également : L’épreuve du moment critique », par Djamel Zenati

Le procureur du tribunal de Sidi M’hamed a requis lundi 23 mars deux ans de prison et 100 000 DA d’amende contre Abdelouahab Fersaoui. Une réquisition déjà dénoncée.

« On est abasourdi. On attendait sa libération, ou tout au moins une condamnation à six mois, une peine qu’il a déjà purgé », a déclaré à l’AFP Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH).

« Cette condamnation confirme notre inquiétude quant au risque d’escalade de la répression », a-t-ajouté.

M. Fersaoui, un universitaire de 39 ans, est en détention provisoire depuis son arrestation le 10 octobre, alors qu’il participait à un rassemblement de soutien aux détenus d’opinion.

Depuis cette date, la justice a rejeté toutes les demandes de sa libération et a prorogé à chaque fois sa détention, selon les associations de défense des droits de l’Homme.

Lors de son procès, le 23 mars, M. Fersaoui avait nié les accusations: « La justice a fondé son accusation sur mes publications sur mon compte Facebook. Ces publications, dont je suis responsable, ne menacent pas l’unité nationale ni n’incitent à la violence », s’était-il défendu, selon le RAJ.

Malgré la pandémie du nouveau coronavirus (152 morts et 1.320 cas déclarés), la machine judiciaire continue de sévir en Algérie.

Un journaliste indépendant algérien, Khaled Drareni, correspondant de l’association Reporters sans frontières (RSF) en Algérie, a été incarcéré le 29 mars en détention préventive.

Quant à Karim Tabbou, figure emblématique du « Hirak », déjà récemment condamné à une peine d’un an de prison ferme, doit comparaître le 27 avril dans un autre procès, accusé d' »atteinte au moral de l’armée », a précisé lundi son avocate.

Selon le dernier décompte du CNLD, 44 personnes sont actuellement en détention dans les prisons pour des faits liés aux manifestations réclamant depuis février 2019 le départ de tout le système et un changement radical dans la gouvernance.

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rachida
rachida
2 années plus tôt

Les otages du connoravirus qui restera gravée dans la mémoire du peuple !

Izou
2 années plus tôt

Et si la justice n’avait pas tort ?

Mellah hocine
Mellah hocine
2 années plus tôt
Reply to  Izou

Non, en Algérie l’injustice n’à jamais tord, mais la justice Algerienne a
sûrement tord.

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