Idir Achour : repose en paix camarade !

L’ami, le camarade, le collègue Achour Idir nous a quitté il y a tout juste un an ! J’étais en voyage quand j’ai appris que tu es parti sans crier gare. Quel choc !

Je savais que ta fatigue est devenue insupportable pour ton corps. Je savais que ton activisme militant forcené ne pouvait durer. Combien d’empoignades pour te rappeler à l’ordre et écouter ton corps.

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Entre un CLA porté par une ardeur infinie, le PST dont tu portais l’utopie de Révolution auprès des jeunes et ton métier d’enseignant qui captait ton stress quotidien, tu n’as rien lâché ! Plus que tout ça, cette générosité humaniste qui faisait de toi « l’abbé Pierre » des militants, chômeurs et jeunes femmes malmenées par le conservatisme ambiant auxquels tu offrais ta maison, ce gite des révolutionnaires en attente d’une révolution.

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Tu es parti quand le hirak captait nos espérances. Tu es parti quand le PST se recherchait un nouveau souffle militant. Tu es parti quand le CLA portait sa priorité sur le front syndical. Tu es parti quand on espérait un peu plus de répit à ta vie et plus de réalisme dans ta militance.

La douleur familiale perdure car tu régulais sa vie quotidienne. Le décès de ton père quelques semaines après ton départ dont le chagrin était inconsolable amplifie le vide que tu as laissé dans cette famille.

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On est très triste mais on continue à vivre. Les jeunes que tu as formés sont orphelins de tes conseils mais s’acharnent, à travers ce mouvement populaire, à rendre lisible ce message que tu as laissé… « Seule la lutte paye » !

Repose en paix l’ami, le camarade ! Le révolutionnaire ! Demain la Révolution !

Adel Abderrezak