Le chantre de la chanson kabyle Lounis Aït Menguellet a tenu a apporter son soutien personnel aux détenus politiques et d’opinion.
Lounis Aït Menguellet a partagé, ce lundi 30 mars, sur sa page Facebook sa célèbre chanson « Amachahu » (Que je vous compte une histoire) en hommage aux détenus d’opinion qui croupissent dans les prisons algériennes.
« Je dédie cette chanson aux détenus d’opinion. Ce qui se passe dans notre pays est de l’injustice. Il nous faut rester du côté des détenus et nous exigeons leur libération », a soutenu le ciseleur des mots, juste avant d’entonner sa chanson.
Pour rappel, Lounis Aït Menguellet a pris part à plusieurs marches du vendredi et avait saisi l’occasion de son passage à l’Olympia le mois de novembre dernier pour rendre un hommage appuyé au mouvement de dissidence révolutionnaire et aux détenus du hirak.
L’endroit devint Une prison ornée de fer Dont les portes se refermèrent sur nous A nos appels Nos geôliers disaient lorsqu’ils répondaient : « Taisez-vous tant que nous sommes là ! » Que je vous conte une histoire Lorsque se pose une lame sur la gorge La vérité osera-t-elle franchir les lèvres Que je vous conte une histoire Sur celui qui s’est sacrifié Sans que nul ne demande pourquoi Ils nous ont trahi Ceux en qui nous croyions hier Depuis toujours nous fumes avertis Contre toute vie de servitude Pour que le dernier puisse se venger » Extrait de la chanson d’Aït Menguellet traduite par Tarik Aït Menguellet
Azul fell-awen !Une autre chanson de Lounis Aït Menguellet -Amacahu-Prenez soin de vous ! Ttḥadaret iman-nwen ! Tanmirt !***Paroles et traduction de la chanson:🌟AmacahuAmkan yuγalD lḥebs iwmi rran uzzalMedlent fell-aγ tewwuraMi ara d-nsawalQqaren-aγ mi ara daγ-d-rren awalSusmet skud i nellaAmacahuΓef temgerṭ mi ara yers lmusI tidett ma a d-teffeγ imiAmacahuΓef-win yefkan aqerru-sUr steqsan medden acimiFkan afusWidak s i numen iḍelliWeṣṣan si zikΓef temεict n ddaw uḍarAkken aneggaru a d-yerr ttarKra i daγ-nnanUla d abrid i γ-mlanWissen s ani i-yettawiNnejmaεen kfanΓef-yiqerra-nneγ i tt-franNutni ẓran nekwni ur neẓriAmacahuS ccac mi ara medlen allenYerna qqaren i medden TtwalinAmacahuNettwali kan ay d-qqarenNettruḥu kan s anda ara γ-awinYiw-wass wissenD tadukli ara d-yesteqsinWeṣṣan si zikΓef temεict n ddaw uḍarAkken aneggaru a d-yerr ttarTura nekfaNettarra-tt ala i tmucuhaNḥekku γef-win d-iğğan isem-isZik amek illaQqaren-as D mmi-s n tseddaUr yeεfis ḥedd γef uḍar-isAmacahuAdrar asmi d-yerra ṣṣutLhiba-s tewweḍ-d s arraw-isAmacahuS yedmaren i ttqabalen lmutSεerqen i weεdaw later-isI tneggarutAmek ara yefru ssuq-is?Weṣṣan si zikΓef temεict n ddaw uḍarAkken aneggaru a d-yerr ttar Lounis Aït MenguelletQue je vous conte une histoireL’endroit devintUne prison ornée de ferDont les portes se refermèrent sur nousA nos appelsNos geôliers disaient lorsqu’ils répondaient :« Taisez-vous tant que nous sommes là ! »Que je vous conte une histoireLorsque se pose une lame sur la gorgeLa vérité osera-t-elle franchir les lèvresQue je vous conte une histoireSur celui qui s’est sacrifiéSans que nul ne demande pourquoiIls nous ont trahiCeux en qui nous croyions hierDepuis toujours nous fumes avertisContre toute vie de servitudePour que le dernier puisse se vengerTout ce qu’ils nous ont racontéEt le chemin qu’ils nous ont indiquéQui sait vers où cela nous mèneraIls se sont réunis et pris décisionSur nos têtes ils ont tranchéIls sont omniscients et nous ignorantsQue je vous conte une histoireAvec un turban ils nous bandaient les yeuxEt disaient aux gens que nous y voyions clairQue je vous conte une histoireNous ne voyions que ce qu'ils nous dévoilaientNous n’allions que là où ils nous menaientUn jour peut-êtreL’union demandera après nousDepuis toujours nous fumes avertisContre toute vie de servitudePour que le dernier puisse se vengerA présent que nous sommes révolusNous nous sommes improvisés conteursEt racontons celui qui a marqué l’histoireComment était-il déjà ?On le disait né d’une lionneEt que nul ne l’avait mis sous sa botteQue je vous conte une histoireLe jour où la montagne résonnaSa grandeur parvint à ses enfantsQue je vous conte une histoireLa poitrine en avant, ils bravaient la mortSemant le désarroi dans les rangs de l’ennemiMais au finalQuel sera le dénouement ?Depuis toujours nous fumes avertisContre toute vie de servitudePour que le dernier puisse se vengerTraduction: Tarik Aït MenguelletLien Youtube: https://youtu.be/-dfCEzAPvlE👉Merci de vous abonner à ma chaîne 😊: https://www.youtube.com/user/yayat357/?sub_confirmation=1➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖❇️Page Facebook: https://www.facebook.com/lounisaitmenguelletofficiel/🌟Site officiel: https://www.aitmenguellet.net/❇️Playlist Lounis Ait Menguellet: Playlist Lounis Ait Menguellet: https://www.youtube.com/playlist?list=PLGkyCmhM9vieDF80fVrhFUd3KtGWwjKs3➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖#aitmenguelletofficiel
Damnés de terre ?,prisonniers de Hassan II, des bagnes de Tazmamart,
Dans le Moyen Atlas Marocain
prisonniers assassinés, et martyrisés ?, vieux prisonniers depuis plusieurs années ?, torturés?, mal traités ?, c’est quoi exactement ?,…..
Des Pablo Neruda chilien (1904-1973) dans nos prisons ?,…..
Mellah hocine
3 années plus tôt
Oui, Da Lounis , oui ce n’est qu’un conte de cette longue marche vers une Algérie apaisée, bravo. Un baume au coeur des détenus , au coeur de leur famille de leurs enfants qui , naïvement se posent tant de questions sur cette disparition forcée de leur père, de leurs frères, de leurs soeurs. Des prisons construites par le colonialisme français , entretenues et maintenues par un néo colonialisme sans visage humain. Bravo Da Lounis pour avoir rapeler que l’histoire ne laisse pas passer l’injustice.
Damnés de terre ?,prisonniers de Hassan II, des bagnes de Tazmamart,
Dans le Moyen Atlas Marocain
prisonniers assassinés, et martyrisés ?, vieux prisonniers depuis plusieurs années ?, torturés?, mal traités ?, c’est quoi exactement ?,…..
Des Pablo Neruda chilien (1904-1973) dans nos prisons ?,…..
Oui, Da Lounis , oui ce n’est qu’un conte de cette longue marche vers une Algérie apaisée, bravo. Un baume au coeur des détenus , au coeur de leur famille de leurs enfants qui , naïvement se posent tant de questions sur cette disparition forcée de leur père, de leurs frères, de leurs soeurs. Des prisons construites par le colonialisme français , entretenues et maintenues par un néo colonialisme sans visage humain. Bravo Da Lounis pour avoir rapeler que l’histoire ne laisse pas passer l’injustice.
Ca va sûrement les réconforter !