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Une journaliste et de nombreux manifestants toujours en garde à vue
Les marches de ce samedi ont été brutalement réprimées par les éléments de la police à Oran et à Alger et ont arrêté plusieurs manifestants et une journaliste.
Au total huit manifestants ont été emmenés pour faire des certificats médicaux puis placées en garde à vue à l’heure actuelle dont Nabil Alloun, annonce le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD) qui cite également une journaliste.
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En effet, dans la foulée, quatre femmes, dont la journaliste Samira Mouaki et Zahra Cheikh (avec deux autres femmes pas encore identifiées) ont été, elles aussi, emmenées pour des certificats médicaux à l’hôpital Mustapha Pacha tard dans la soirée, indique la même source.
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Le CNLD estime que ces détenus seront présentées devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed demain matin.
Zahra Cheikh a été emmenée de Diar Saad au commissariat de Cavaignac.
Le CNLD a annoncé dans la soirée que Nabil Boumaaza a été relâché avec un groupe du commissariat de Draria.
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Mohamed Ali Akram relâché du commissariat de Bordj El Bahri où il reste encore une dizaine de personnes dont une vieille dame. Cheriet Abderrahim relâché à 22h 30 du commissariat de sidi Abdellah.
Toufik Mellab a été relâché du commissariat de Cavaignac, alors que Nabil Alloun est toujours en garde à vue, il sera présenté devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed dimanche matin.
Ali Lafdal et 17 autres manifestants viennent d’être relâchés d’un commissariat à Tipaza, ils ont été interpellés près de la Place Audin vers 14h et conduit directement à Tipaza.