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Ce qui est reproché « officiellement » au journaliste Khaled Drareni
Le journaliste Khaled Drareni, arrêté lors de la manifestation du samedi 7 mars, présenté le lendemain au procureur et mis en garde à vue pour 24 heures, serait accusé « officiellement » de participation à attroupement non-autorisé et incitation à attroupement.
Selon l’avocat Noureddine Benissad, membre du collectif de défense et président de la LADDH, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a posé deux questions au journaliste Khaled Drareni en relation avec la manifestation du samedi 7 mars.
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« Deux questions ont été posées par le procureur de la République à Khaled Drareni : Avez-vous participé à quelconque attroupement du samedi ou avez-vous incité à un quelconque attroupement pour la même journée ? », a indiqué Me Benissad au site francophone TSA.
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Le journaliste Khaled Drareni qui était dans la manifestation pour faire son travail a « répondu par la négative en précisant qu’il couvrait la manifestation en tant que journaliste ».
« Il est donc poursuivi pour ces deux chefs d’inculpation », précise Me Benissad qui dit, par ailleurs, ne pas voir « en quoi la prolongation de la garde à vue puisse apporter un fait nouveau ».
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Pour rappel, le journaliste Khaled Drareni a déjà été arrêté le jeudi 9 janvier vers 15h20 chez lui, par deux « officiers », et n’a été relâché que le soir vers 23h00.
« On m’a dit que c’était le « dernier avertissement » et on m’a demandé de ne plus faire de « tweets subversifs » et de ne plus « induire en erreur l’opinion publique » sous peine de poursuites judiciaires », avait indiqué Khaled Drareni sur sa page Facebook le soir après sa libération.
Amélia G.
Qui juge qui ? qui décide des faits