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8 mars : les femmes s’organisent à Constantine et marchent à Béjaïa
Ce 8 mars, journée internationale de lutte et de résistance des femmes, a été marqué par plusieurs activités au niveau national, notamment la marche à Béjaïa et la proclamation d’un collectif féministe à Constantine.
A Béjaïa, plusieurs activités ont été organisées en ce 8 mars, notamment des conférences à Tichy et à Barbacha et une marche de quelques dizaines de femmes à Aokas. A Béjaïa ville, des centaines de femmes sont sorties arpenter les principales artères en allant de la Maison de la Culture vers la placette Saïd-Mekbel.
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La marche a été imposante, entre 2000 et 3000 manifestantes, selon les organisatrices qui ont rappelé l’urgence de l’« Abrogation du code de l’infamie » et la nécessité de changer l’ordre social basé sur l’exploitation et l’oppression des femmes. Les mots d’ordre du hirak ont aussi été scandés.
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A Constantine, les étudiantes ont organisé une journée porte ouverte au niveau de l’université Mentouri 1 où elles ont distribué le premier numéro de la revue « Sawt Atalib » (La Voix de l’étudiant) du Collectif des étudiants de Constantine.
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Les étudiantes ont également rendu publique la déclaration de proclamation du Collectif des femmes de Constantine (CFC), « un cadre rassembleur autonome et démocratique » qui a pour objectif de « réaliser l’égalité sociale, politique et économique et la justice sociale entre les Algériennes et les Algériens ».
Malgré la pluie, un rassemblement est également improvisé juste à l’entrée de l’université Mentouri par les animatrices du CFC qui ont scandé « Nsa wa rjal, dhid el istighlal » (Femmes et hommes, contre l’exploitation), pour rappeler la nécessité de l’union des opprimé-e-s contre tous les systèmes d’exploitation et d’oppression. Voir vidéo ci-dessous
Synthèse Amélia G.