Actu
L’enregistrement sonore de Sellal au tribunal de Sidi M’hamed
L’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal a rejeté devant le juge de la cour d’Alger toutes les accusations sur Bouteflika qu’il dit être celui qui donnait les ordres. Nous vous livrons une partie de ses réponses.
« Je n’étais qu’un exécutant », justifie l’ancien Premier ministre Sellal devant le juge de la cour d’Alger qui l’interrogeait sur les affaires du financement occulte de la campagne de Bouteflika pour le 5e mandat et les usines de montage automobile.
A lire : Affaires de corruption : Ouyahia et Sellal chargent Bouteflika
Même veule, refusant d’assumer ses fonctions de Premier ministre, l’homme n’a pas perdu sa faconde.
A la fin de cet enregistrement, et plus précisément à partir de la 17e minute, l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal déclare, à la cour d’Alger, que le principal accusé dans l’affaire des investissements est bel et bien le ministre des Finances en sa qualité de président du CNI, le Conseil national d’investissement, tout en faisant allusion à son ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.
A lire également : Affaire « montage de voitures » : Ouyahia, Sellal et Bouchouareb condamnés
Pas seulement, il avait notamment précisé que parmi les membres de la commission figurait l’ancien ministre de l’Intérieur, en l’occurrence, Noureddine Bedoui. Ambiance entre anciens hauts dirigeants du pays !
Champion de la parlotte, Sellal tente d’amadouer le jury pour se voir libérer. Comment un premier ministre ne pouvait il pas décider des actes de ses ministres ? Comment ose t il se dédouaner de toutes ces fautes gravissimes ? Le tribunal veut nous faire rejouer l’acte de kamal chikhi qui a défendu le fils du président qui fut relaxé. Dans ce cas Sellal peut prétendre à une libération si le juge l’écoute avec la même oreille que celle qui a écouté kamal chikhi.
C’est un crève cœur de voir cet énergumène et se dire qu’il a été premier ministre de notre pays et que nous voyions notre pays aller à vau-l’eau en toute impuissance sans que nous ayons eu notre mot à dire ! Comment cette nullité pointée a pu parler en notre nom ! Et quand en plus il fait montre d’une lâcheté d’une veulerie à peine imaginables chez un homme on a juste envie de lui vomir sur la tronche ! L’Algérie n’a vraiment pas eu de chance avec son personnel politique! ce n’est que mauviettes et coquilles vides ! Mais… Lire plus »
Il me parait toujours regrettable de voir les moutons de panurges tomber dans les mêmes panneaux. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». En tant que légaliste, et quitte à me prendre toute cette masse de nervis à dos, je ne peux qu’être horrifié devant cette justice dégelasse et je suis par principe avec Sellal & co (ou presque). La réalité de la chose est claire dans ce qu’il dit, la constitution (pour ceux qui veulent la lire) aussi depuis 2008 le premier ministre n’est plus chef du gouvernement. Il n’agit… Lire plus »