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Béjaïa : un vendredi aux couleurs de la colère

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Béjaia Colère
Les manifestants de Béjaïa dénoncent les dérives de la justice.

Comme tous les vendredis depuis la révolte populaire de février 2019, la population de Béjaïa a été au rendez-vous en ce vendredi 14 février pour crier sa colère et poursuivre sa lutte pacifique pour l’instauration d’un état de droit.

Des foules impressionnantes ont déferlé dans les principales artères de la ville de Béjaïa en ce 52e vendredi du hirak, pour crier leur colère et réaffirmer leur détermination à continuer le combat pour un Etat démocratique et social.

La population de Béjaïa est en colère pour tout ce qui se passe, pour l’affairisme qui se poursuit, comme cette affaire de privatisation du parc Mezaia, pour l’arbitraire qui sévit toujours, à l’instar de cette pénalisation du procureur Belhadi qui a refusé de répondre aux injonctions, pour les détenus qui croupissent injustement en prison…

L’affaire du procureur adjoint de la République Sid Ahmed Belhadi qui a été envoyé aux frontières libyennes pour le sanctionner après avoir requis dimanche dernier la relaxe de 17 hirakistes a été l’une des causes nobles mises à l’honneur en ce vendredi de la colère à Béjaïa.

Manifestation à Béjaïa le vendredi 14 février.

« Non à la justice du téléphone » et « Belhadi, Bravo a’lik, el Djazayer Taftakher bik » (Bravo Belhadi, l’Algérie est fière de vous, ndlr), ont scandé les manifestants béjaouis tout au long de la marche pour dénoncer la « mutation-vengeance » prise par le ministère de la Justice contre Sid Ahmed Belhadi.

« Libérez les otages ! », « Tebboune non légitime », »la souveraineté au peuple », »Non à l’exploitation du gaz de schiste ! », »Pour pour un Etat civil et non militaire » et « les généraux à la poubelle » sont, entre autres, les mots d’ordre repris fortement dans cette marche qui s’est ébranlée de son point de départ habituel, l’esplanade de la maison de la culture Taos-Amrouche.

La grande mobilisation enregistrée aujourd’hui est un bon indice qui permet de mesurer l’ampleur de la prochaine marche, coïncidant avec le premier anniversaire du hirak.

Un appel à une millionnaire le 16 février prochain à Kherrata a été largement diffusé et les préparatifs vont bon train pour réunir les conditions les meilleures afin d’accueillir les Algériens qui s’apprêtent à envahir cette ville historique qui, rappelle-t-on, a donné le coup d’envoi du mouvement populaire.

Abdelwahab Moualek

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