Chronique
Ahmed Gaïd Salah au temps des hyènes
La scène est saisissante : Tebboune, nouvellement investi, embrasse comme du bon pain celui qui est, théoriquement, le vice-ministre de la Défense du gouvernement de l’improbable transition.
Ahmed Gaïd-Salah, un rictus en guise de sourire, s’accroche fermement à sa casquette d’apparat tandis que Tebboune, le nouvel imposteur au poste de Président, lui claque la bise sur les deux joues ; le tyran nouveau se laissant entourer le cou, dans un geste de tendresse surréaliste lorsqu’on a vécu, par le truchement d’AGS TV, les imprécations volcaniques du maître absolu du moment jusqu’à ce que les Algériens en décident autrement…
Tout ça pour ça ? Un chef de l’Etat dûment désigné par la “issaba” suite à une parodie d’élection sans électeurs qui fait accéder notre chère Algérie au rang, peu glorieux, de république bananière.
Tebboune offre à son bienfaiteur, Ahmed Gaïd Salah, la plus haute distinction du pays car, dans les faits, le généralissime de cirque n’a rien entrepris, au cours de sa trop longue carrière, de bien significatif pour mériter les honneurs de la nation. Une cérémonie d’investiture “h’na fi h’na” destinée à la consommation externe, mais qui a montré un état-major de l’ANP plus que jamais résolu à défendre ses privilèges exorbitants.
La trentaine de généraux unis autour du chef de la “bande” n’est pas prête à renoncer à la manne prodigieuse, fruit des “commissions” faramineuses prélevées sur les achats inconsidérés d’armements. Des milliards de dollars consacrés à la “modernisation” d’une armée qui n’appréhende aucun conflit d’importance à ses frontières mais qui continue à acheter, à prix d’or, des armes de pointe dont elle ne saura, probablement, pas se servir. Des milliards de dollars qui, comme ceux dilapidés dans la grande mosquée de “fakhamatouhou”, ne serviront pas à sauver notre système de santé moribond ou notre école sinistrée.
Ahmed Gaïd-Salah, tu as obtenu, à force d’entêtement et contre tout un peuple, ta victoire à la Pyrrhus mais, si tu vis assez longuement, tu apprendras qu’il ne sert à rien de replâtrer un régime irrémédiablement honni. Tu n’as gagné, pour l’heure, qu’un seul trophée, celui-là non usurpée, décerné par ces millions de citoyens qui défileront jusqu’à ton départ et celui de ta “bande” de malfaiteurs et de malfaisants : l’homme le plus haï du pays !
Les hyènes sont toujours là et déversent leur haine contre ce valeureux et digne fils de l’Algérie qui a donné de sa vie pour que l’Algérie vive. Mission accomplie mon général!
P.S.: je doute que vous ayez le courage de publier mon poste, vous êtes trop démocrates pour ça.
rhouh (…) avec ce que tu as ecrit espece de … qui est a la solde ded l’etat juive
Un très bon résumé pour celui qui a « »su » » (ou on a su pour lui) partir sans rendre gorge !
A mon humble avis, le général mérite tous les honneurs. Là, t’es à côté de la plaque. On dirait que t’as une dent personnelle contre le patriote GAID SALAH !?…..