Hirak : « marche nationale » à Oran

C’est une marche nationale pour le principe, pour la solidarité, contre les violences policières et pour éviter à Oran El Bahia l’isolement et la solitude de la répression.

Grandiose est la « marche nationale » organisée ce vendredi 20 décembre à Oran par des milliers de citoyens qui ont tenu à peser dans le rapport de forces en participant nombreux à la manifestation, malgré les multiples embûches.

En effet, beaucoup de citoyens de différentes wilayas ont fait le déplacement à Oran rien que pour prendre part à cette marche nationale et manifester justement leur solidarité avec la population de la capitale de l’Ouest qui a vécu une répression barbare le vendredi 13 décembre.

Des journalistes à l’instar de Mahrez Rabia, des hommes politiques dont Ramdane Taazibt, le numéro deux du Parti des travailleurs (PT), Ali Laskri du Front des forces socialistes (FFS) ou encore l’avocat et militant politique Mustapha Bouchachi ont préféré manifester dans les rues d’Oran en signe de solidarité.

Selon Mahrez Rabia qui a été récemment « remercié » par l’ENTV pour ses positions contre le régime, la police oranaise a eu un comportement ordinaire cette fois-ci et qu’il n’y a rien qu’on puisse lui reprocher en ce vendredi 20 décembre. Voir vidéo ci-dessous.

« La police a fait son travail. Elle a sécurisé le parcours. Jusque là, tout va bien. Aucune violence à Oran, aucun incident particulier », a tenu à témoigner Mahrez Rabia.

Notons tout de même que les véhicules immatriculés hors wilaya d’Oran auraient été interdits d’accéder à la ville, à en croire les postes Facebook des militants oranais. Aussi, le député RCD Atmane Mazouz a indiqué hier sur sa page Facebook que lui et ses camarades ont été arrêtés à Chlef par les gendarmes qui les ont empêchés de se rendre à Oran pour prendre part à la « marche nationale » de ce vendredi 20 décembre.

I. F.