Politique
Lahouari Addi : Négocier, certainement, mais quoi ?
Le sociologue Lahouari Addi souligne dans cette contribution qu’il faut négocier avec Tebboune, qui vient d’être coopté, mais en posant des conditions. Contribution.
Certains se posent la question s’il faut ou non négocier avec le régime pour mettre fin à la crise. L’essentiel n’est pas le principe de la négociation ; l’essentiel c’est l’objet de la négociation. Le FLN a bien signé les Accords d’Evian avec la France coloniale.
Maintenant que les généraux ont un représentant civil officiel en la personne de Abdelmadjid Tebboune, il faut négocier avec lui la transition vers un Etat de droit, mais auparavant il faut qu’il accepte les conditions suivantes :
1. Libération inconditionnelle de tous les détenus politiques
2. Dissolution de la police politique et renforcement des capacités de l’espionnage et du contre-espionnage pour protéger le pays des velléités étrangères
3. Mise à la retraite automatique de tous les officiers supérieurs âgés de plus de 65 ans
4. Démission de tous les officiers possédant en leur nom ou sous prête-nom des affaires commerciales
5. Acceptation du principe que le ministre de la défense du gouvernement soit un civil ou un militaire à la retraite depuis au moins 3 ans
6. Transfert de la gendarmerie sous l’autorité du ministère de l’intérieur comme dans tous les Etats de droit
7. Permettre aux policiers d’avoir un syndicat pour garantir l’autonomie institutionnelle de la DGSN
8. Libération du champ médiatique privé et public
9. Nomination d’un journaliste respecté par l’opinion et ses pairs à la tête de l’Agence Nationale de Publicité
10. Fermeture des chaînes de télévision privées qui incitent à la haine et à l’intolérance religieuse
11. Dissolution du FLN avec une cérémonie symbolique où les responsables de ce parti demandent pardon pour avoir terni l’image du FLN de Larbi Ben M’hidi
12. Dissolution de l’UGTA avec la même cérémonie de pardon
13. Dissolution du RND et enquêtes sur l’enrichissement de ses membres dirigeants
14. Dissolution de l’APN et du Sénat et enquêtes judiciaires à l’encontre de députés et sénateurs qui se sont enrichis après leur « élection ».
15. Révocation de tous les magistrats et juges dont les noms sont cités dans des affaires de corruption. Lahouari Addi
Le temps n’est plus à la réflexion mais plutôt à la négociation sur la base de préalables laissant espérer l’instauration d’un climat de confiance et la transpiration d’une volonté politique réelle d’une sortie de crise Ériger tous les détenus politiques et d’opinion en représentants légitimes du Hirak et engager les négociations avec eux Démarrage de la construction d’un État Civil Nomination d’un ministre civil à La Défense nationale Rattachement des différents Services de Sécurité au Ministère de l’Intérieur : Gendarmerie Nationale Gardes Côtes Gardes frontières Création d’une Direction Générale du Renseignement regroupant tous les Services au niveau de la Présidence… Lire plus »
Drôle quand même, non? Liberer le champ mediatique privé mais, en meme temps fermer des chaines privées. Fermer des chaines privées (dont certaines defendaient le pays) et laisser certains journaux qui hurlaient leur soutien à la mise à feu et à sang du pays. Drôle quand même, non? Depart de tous les militaires de plus de 65 ans? Quel pays a fait cela avant? De quels detenus politiques parles tu, en as des noms?… Tu fais la propagande de ton chef français en donnant les details de son appel au dialogue. Drôle quand même, n’est ce pas? Donne tes consekls… Lire plus »
HAmou Nta …, soutien du régime, …, harki, … krahna menkoum
Entièrement d accord sauf pour quelques uns des articles 1 et 3
Le peuples souffert de la dictature depuis 1962. Et. Depuis 1978. L’Algérie et tomber entre les mains de la mafias. La corruption et devenue l’égale.. et. Encore…. le peuples veut vivre en paix dans la démocratie . Égalité de justice. Et de transparence.