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5e mandat de Bouteflika : Ali Haddad a investi 800 milliards !

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Le procès de l’affaire relative à « l’activité de montage automobile », ayant vu l’implication de plusieurs responsables et hommes d’affaires, a repris, ce samedi 7 décembre, au Tribunal correctionnel de Sidi M’hamed par l’audition de l’homme d’affaires Ali Haddad et son rôle dans le 5e mandat de Bouteflika.

L’ancien président du FCE, patron de l’ETRHB, détenu à la prison militaire de Blida, Ali Haddad, a été sorti de cellule ce matin pour être entendu par le juge dans l’affaire du montage automobile et sur ses relations avec Saïd Bouteflika et le financement de la campagne pour un 5e mandat.

Les charges retenues contre l’homme d’affaires Ali Haddad concernent le blanchiment d’argent et le financement occulte de partis politiques.

Interrogé par le président de l’audience Lakhdar Chaaichia sur son rôle dans le financement de la campagne électorale de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui s’était présenté pour un 5e mandat, Ali Haddad a affirmé avoir reçu un appel le 25 janvier 2019 émanant de Said Bouteflika qui aurait sollicité son aide.

Ali Haddad a révélé que le 6 février 2019, Saïd Bouteflika l’a rappelé à nouveau pour le charger de récupérer l’argent se trouvant au siège de la direction de la campagne électorale à Hydra, d’un montant variant entre 700 et 800 milliards de centimes. De fait, le procureur de la République a demandé à entendre Saïd Bouteflika dans l’affaire du financement de la campagne électorale pour le 5e mandat de son frère, Abdelaziz Bouteflika.

Le tibunal de Sidi M’hamed avait procédé, mercredi dernier, à l’audience d’anciens responsables et hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruption.

Ces responsables en question, dont les deux ex-Premier ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, d’anciens ministres et hommes d’affaires, sont impliqués dans des affaires de corruption portant sur la dilapidation de deniers publics, l’abus de fonction et l’octroi d’indus avantages, notamment dans l’activité de montage automobile.

Pour rappel, cette affaire de « montage de voitures » avait bénéficié des largesses « de l’Etat » à travers les mesures prises sous le gouvernement de l’ex-premier ministre, cumulé les exonérations des taxes aux dépens du Trésor public, c’est-à-dire l’argent public. Les voitures montées localement sont en effet exonérées des droits de douanes, de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) ainsi que de la taxe sur le véhicule neuf. Ce qui évacue toute justification des prix imposés aux Algériens qui étaient trop élevés au regard des « aides » de l’Etat.

I. F.

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