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Corruption : Mihoubi aurait tenté de soudoyer Majda El Roumi
Les révélations sur les scandales des prétendants à la magistrature suprême en Algérie, sous la protection bienveillante du générale-major Ahmed Gaïd Salah, se succèdent et confirment les craintes de la population.
Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Azzedine Mihoubi, qui se défend d’être impliqué dans des affaires de corruption, aurait tenté de soudoyer la diva de la chanson arabe, Majda El Roumi, a révélé Algeriepart dans son édition du mardi 26 novembre.
Les faits en relation avec cette tentative de corruption remontent à 2016, du temps où Azzedine Mihoubi était ministre de la Culture et qu’il invitait à se produire à Constantine et à Alger, au frais du contribuable algérien, l’icone de la chanson arabe universelle, la Libanaise Majda El Roumi.
Le ministre de la Culture de l’époque Azzedine Mihoubi aurait proposé à Majda El Roumi d’adapter un texte de son répertoire littéraire en chanson. Pour évacuer toute hésitation chez son invitée d’honneur la Libanaise Majda El Roumi et certainement pour donner un coup de pouce à sa proposition qui n’est autre qu’une tentative de corruption, Azzedine Mihoubi aurait proposé la « gracieuse enveloppe de 180 000 dollars » !
180 000 dollars, c’est presque 3 fois le cachet d’un concert de Majda El Roumi qui tourne dans les 45 000 dollars ! Azzedine Mihoubi était prêt à dilapider l’argent du peuple pour se payer l’honneur d’être repris et chanté par la diva de la chanson arabe Majda El Roumi ! Faute de briller et de voler de ses propres ailes, le prétendant à la magistrature suprême en Algérie était prêt à s’acheter une gloire artistique, avec l’argent du peuple algérien.
Majda El Roumi qui a certainement saisi que cette « proposition d’affaire » était plus une tentative de corruption a décliné poliment l’offre du ministre de la Culture de l’époque Azzedine Mihoubi.
Azzedine Mihoubi serait aussi impliqué dans des affaires d’abus de biens publics, comme la mobilisation des voitures de l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) et de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) pour les déplacements de sa fille Nada Mihoubi.
Inutile de signaler que la justice algérienne ne va pas s’intéresser à ces dossiers là, occupée qu’elle est à condamner des manifestants pacifiques qui se battent pour en finir avec la corruption et l’injustice.
I. Farès
Les foules très nombreuses à Constantine ne sont donc pour rien dans l’affaire.
Elles n’ auraient donc pas payé leur entrée ? Stupide et mensonger !