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Manifestation à Alger contre la présidentielle, 20 arrestations
Une vingtaine de personnes ont été arrêtées mercredi lors d’une première manifestation nocturne contre la présidentielle du 12 décembre en Algérie depuis le lancement dimanche d’une campagne perturbée par les opposants au scrutin, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les Algériens marchent même la nuit depuis quelques jours pour dénoncer la présidentielle et exiger le démantèlement du système que dirige le chef d’état major, Gaïd Salah.
« Généraux à la poubelle »… « Non au vote ! », « on jure qu’il n’y aura pas de vote! », scandaient plusieurs centaines de jeunes Algériens ayant répondu à des appels sur les réseaux sociaux.
Ces derniers sont venus du quartier populaire de Bab el Oued jusqu’à la Grande Poste, bâtiment du centre d’Alger devenu le point de ralliement du « Hirak », le mouvement de contestation inédit dont l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février. Ils ont ensuite été dispersés par des policiers en tenue anti-émeutes, qui sont arrivés rapidement sur les lieux et ont arrêté au moins 23 personnes, selon des journalistes de l’AFP.
Des manifestations nocturnes sont organisées dans plusieurs villes comme celles de Bejaia, depuis plusieurs jours.
Après avoir obtenu en avril la démission d’Abdelaziz Bouteflika, président depuis 20 ans, le Hirak exige désormais le démantèlement du « système » politique au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1962 et son remplacement par des institutions de transition.Il refuse notamment que le pouvoir en place organise le moindre scrutin, dont la présidentielle convoquée le 12 décembre pour élire un successeur à M. Bouteflika, considérée comme visant à régénérer le régime.
Aux commandes depuis la démission de M. Bouteflika, le haut commandement militaire, incarné par le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, rejette catégoriquement les revendications du « Hirak » et toute autre sortie de crise que l’élection du 12 décembre.
Depuis le début de la campagne dimanche, les déplacements des candidats et leurs réunions, pourtant placés sous forte protection policière, sont régulièrement perturbés par des manifestants hostiles à la tenue de l’élection. Avec AFP
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