Chronique
Gaïd Salah : « L’enterrement de l’Algérie aura lieu bla djed’koum »
En déplacement dans la 4e région militaire, le général-major Ahmed Gaïd Salah, s’est attaqué violemment à ceux qui tentent d’empêcher l’enterrement de l’Algérie prévu pour le 12 décembre prochain, a indiqué notre source généralement sérieuse.
« L’enterrement de l’Algérie aura lieu bla djed’koum et l’armée nationale et populaire, digne héritière de l’armée des frontières, fera tout ce qui est en son pouvoir pour concrétiser ce projet vital pour la nation », aurait assuré le général Gaïd Salah, à en croire notre source bien évidemment.
Selon une autre source qui exagère souvent, le chef d’état-major de l’armée et gardien du temple Bouteflika, le général-major Ahmed Gaïd Salah aurait dit exactement : « L’enterrement de l’Algérie aura lieu B’rebbi ou bla Rebbi ! » Nous n’avons bien évidemment pas tenu compte de cette version invraisemblable pour les raisons que vous savez !
Poursuivant son discours devant un parterre d’officiers et de djounoud ayant le doigt dans le nez et impatients de passer au « makrout », Ahmed Gaïd Salah, fervent partisan de l’euthanasie, dira encore : « L’enterrement de l’Algérie le 12 décembre prochain est un projet novateur et révolutionnaire qui mettra fin définitivement inchallah et avec l’aide de Dieu à l’état de coma artificiel dans lequel nous avons plongé le pays depuis 1962 ».
Ahmed Gaïd Salah est revenu sur ces « forces du mal », les « khawana » (ndlr : un mot d’origine douteuse qu’on peut traduire approximativement par « machin » et qu’on utilise souvent pour insulter l’Autre) qui empêchent l’Algérie de « mourir de sa belle mort », des forces qu’il a traités de tous les noms de oiseau pendant au moins 5 minutes, a rapporté notre source qui adore le registre ordurier.
« En tant qu’indignes et illégitimes héritiers de l’Algérie indépendante, nous avons fait le serment devant Allah et les valeureux amateurs de « cachir » d’ici et d’ailleurs, de faire barrage à toute tentative malveillante de sauver l’Algérie d’une mort certaine », a mis en garde le généralissime tout en appelant à « poursuivre les efforts entrepris depuis l’été 1962 avec courage et abnégation ».
Surtout quand il considère les soldats faibles d’esprit et facile à déstabiliser. Il doit avoir honte. Je dirais dommage qu’il n’y ait pasde concours e généraux, aindi on aurait vu à quelle place et rang il se serait situé, boricots