Actu
Le hirak : « Celui qui vote est un traître »
Ce mardi 12 novembre, les Algériens restent toujours mobilisés contre le pouvoir en place qui veut imposer sa présidentielle et son agenda.
Cela fait neuf mois, jour pour jour que les Algériens ferraillent contre le pouvoir en place, représenté désormais par le général-major Gaïd Salah et le président fantoche, Abdelkader Bensalah. Les étudiants ont redit en ce jour de colère populaire, leur refus de la présidentielle.
La mobilisation reste importante, malgré les manipulations orchestrées par le pouvoir et ses relais traditionnels. Les Algériens veulent des discours de vérité, pas la surenchère ou les discours qui surfent sur l’émotion et l’amour-propre.
Depuis donc 9 mois, quelque chose de capitale s’est produit en Algérie. Il y a un avant 22 février et un après. Et les jeux sont pliés pour la majorité des Algériens qui sortent clamer leur désir de liberté.
Le rendez-vous du 12 décembre est synonyme de traîtrise, comme l’ont clamé les manifestants ce mardi 12 novembre. Ils exigent la libération des détenus d’opinion, l’ouverture d’un dialogue sérieux et une période de transition menée par des hommes et femmes intègres et loin du système Bouteflika qui perdure. Suivez la série de tweets ci-dessous pour saisir l’intensité de cette journée révolutionnaire.