Actu
Ennahar TV, l’enfer des journalistes !
Un climat de terreur empreint de méfiance s’est installé au sein d’Ennahar TV où l’on enregistre une vague de limogeages, de mises à l’écart de journalistes, de départs…
Depuis trois mois, rien ne va à la rédaction de la chaîne de télévision Ennahar TV du très entreprenant Anis Rahmani : une vingtaine de salariés (journalistes, techniciens, etc.) ont été poussés à la porte.
Abus de pouvoir, intimidations multiples, licenciements abusifs, limogeages sans explication… c’est le lot des journalistes d’Ennahar TV.
Ce n’est que maintenant que les langues commencent à se délier pour témoigner du climat de terreur instauré par Anis Rahmani et son staff dirigeant.
Un journaliste d’Ennahar TV viré… la veille de son arrêt maladie !
« Un ancien journaliste d’Echourouk qui a rejoint Ennahar TV a découvert à ses dépens les méthodes Rahmani. Après s’être cassé une jambe, il a été obligé à un arrêt maladie de trois mois. A son retour, le journaliste est convoqué par la direction qui lui signifie d’autorité qu’il est mis dehors. Ce journaliste apprendra quelques jours après que son assurance s’était arrêtée… un jour avant son accident ! C’est dire qu’à Ennahar, on a le bras long », témoigne un salarié du groupe.
Un climat de suspicion règne dans les locaux de cette chaîne de télévision qui a su se renier pour se replacer en faveur de l’homme fort du moment. « On veut nous faire faire pire qu’en 2014, là c’est en avant toute pour Gaïd Salah », nous confie une source de cette télévision qui a décidé de soutenir le vice-ministre de la Défense dès le départ de Bouteflika.
Après avoir servi avec un zèle qui dépasse tout entendement le clan Bouteflika, le groupe Ennahar a vite retourné sa veste pour se mettre au service de Gaïd Salah.
« Ici on nage dans la censure la plus brutale, tout ce qui est hirak passe à la moulinette, ce n’est plus du journalisme qu’on fait mais de la propagande », assure notre source.
De nombreux reporters, techniciens journalistes intervenant en plateau pourraient quitter les semaines ou mois à venir cette chaîne de télévision offshore. « Ce n’est pas que le groupe est en crise puisqu’il a de la pub à gogo et son patron se fait construire plein de bien immobiliers dont un immeuble avec quatre niveaux souterrains », nous a confié une source.
Le groupe Ennahar est une entreprise qui a prospéré à l’ombre de Bouteflika. Ce sont à peu près 600 salariés entre la chaîne de télévision, le site internet, le journal et d’autres sociétés comme celle de taxis Lahagni ou le centre d’appels.
Nous y reviendrons avec plus de détails prochainement.
Idir Farès
Médias de merde…
On attend quoi pour le maitre en prison ou peut-être on attend que gaid tombe après c le tour à c larbins
Mafia de merde
ماذا تنتظر من ولد القومي؟
Malheur a ce journal qu’il soit maudit