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Politique

Gaïd Salah et Bensalah : rien à déclarer !

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Le généralissime Gaïd Salah a tenu mardi une causerie semblable à ses précédentes et Bensalah en a fait autant.

Gaïd Salah, tout comme Bensalah, parlent sans forcément avoir grand-chose à déclarer, si ce n’est les intimidations et les menaces à l’adresse d’un peuple qui n’a plus rien à perdre.

L’homme est dépassé par les événements et une génération d’Algériens plus que jamais en avance sur les dirigeants. Décidément, Gaïd Salah radote. Le grand âge et le manque de vision aggravés par un machiavélisme approximatif ne sont pas étrangers à ces redites.

Au-delà de ces très ennuyantes causeries militaro-politiques que les médias pro-pouvoir prennent un plaisir à retransmettre en direct, il y a une réalité.

Qui dirige l’Algérie ? Qui décide dans les tribunaux : des juges ou des généraux ? Les questions méritent sérieusement d’être posées aux regard des rodomontades du vieux général.

Il n’y a plus une semaine qui passe sans que les agissements de l’institution militaire représentée par ce général à l’âge improbable ne jettent l’effroi et la stupéfaction sur le pays.

A la veille du 1er novembre, le vieux général a encore soutenu que la présidentielle aura lieu le 12 décembre et que les porteurs de drapeaux amazighs ont porté atteinte à l’identité nationale. Quoi de plus normal ! diront ceux qui ont éprouvé les méthodes du pouvoir depuis toutes ces années.

Quelque 48 heures plus tard, c’est un Bensalah pompeux qui se présente pour un discours à la nation, à la veille de cette grande date symbole de la lutte de libération. Cynique et sourd devant la dissidence populaire qui monte des quartiers et de l’Algérie profonde, Abdelkader Bensalah a exhorté, jeudi soir, le peuple algérien à faire de l’élection du 12 décembre prochain « une fête nationale » et à se mobiliser pour la réussite de ce scrutin « crucial ».

Décidément, les tenants du pouvoir sont experts dans l’art de la manipulation des symboles. Comme dans l’invention des complots imaginaires pour ensuite en fomenter, eux mêmes de bien réels afin d’imposer leur pouvoir absolutiste et autoritaire.

Leurs discours sentent la naphtaline. Bensalah, comme Gaïd Salah, sont décidément incapables de comprendre que l’Algérie de 2019 n’est plus celle de 2014, ni encore celle de 1999 qui a vu leur ancien mentor tromper toute une partie du peuple avec son sourire carnassier et ses discours ronflants.

I. Farès

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