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A la veille du 1er novembre : Alger fermée aux manifestants
Un impressionnant dispositif de filtrage-blocage de la circulation en direction d’Alger a été mis en place depuis hier mercredi par le pouvoir.
Avec le blocage d’internet qui se profile, le blocage des axes routiers qui mènent vers Alger est la dernière trouvaille du clan Gaïd Salah pour empêcher les Algériens de célébrer le 1er novembre dans la capitale.
Depuis mercredi déjà, les routiers qui ont l’habitude des axes en direction d’Alger ont goûté aux joies des dizaines de barrages routiers de gendarmes stationnés pour ralentir, contrôler les véhicules qui se dirige vers la capitale.
Outre le contrôle des élections et de la vie des Algériens, le pouvoir veut garder le monopole de la mémoire et de l’histoire. Sauf qu’à la faveur de la dissidence populaire, pour la première depuis l’indépendance le peuple a décidé de célébrer le 1er Novembre 1954 à lui seul. Voire même faire de cette date symbolique un moment de mobilisation populaire pour renvoyer les tenants du pouvoir à leurs contradictions et turpitudes.
Ce qu’ils n’ont pas l’heur d’apprécier. Et ils ne comptent pas se faire voler « leur butin de guerre ». Le peuple est prié d’aller fêter ailleurs. A moins de 24 heures de ce vendredi qui promet d’être un jour catalyseur pour les Algériens le pouvoir manœuvre et menace pour dissuader les manifestants des autres wilayas à venir à Alger.
Pour rappel, dans son discours tenu mercredi 18 septembre à la 6e Région militaire de Tamanrasset, Gaïd Salah avait fait des déclarations lourde de sens et d’arrière-pensées sur le mouvement de dissidence citoyenne.
N’ayant pu avoir raison de la volonté populaire par l’usure, le vice-ministre de la Défense et ses compagnons du pouvoir ont décidé d’employer les grands moyens : Sortir la troupe de la gendarmerie pour boucler Alger et empêcher son accès aux Algériens résidant dans les autres wilayas. Mais tout ce cirque n’avait pas empêché les milliers d’Algériens d’occuper les rues d’Alger.