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Marche des étudiants : le PST dénonce la répression
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a réagi ce mardi à la répression policière qui s’est abattue sur la marche des étudiants ayant manifesté pacifiquement.
Pour le PST, « l’accentuation de la répression contre la manifestation hebdomadaire des étudiantEs à Alger, et son lot d’arrestations musclées ce mardi, constituent une nouvelle escalade dans la stratégie du pouvoir illégitime et de fait, incarné par le Chef de l’état-major de l’armée ».
« Il s’agit vraisemblablement d’affaiblir le Hirak du Mardi en premier lieu, avant d’attaquer de front celui du vendredi », estime le secrétariat national du PST.
Le parti de Mahmoud Rechidi dénonce les « rafles » et la « chasse à l’homme orchestrées par les forces de sécurité les 4 et 5 octobre » et l’arrestation aujourd’hui « des animateurs du mouvement étudiant (…), à l’instar de notre camarade Yani Aidali, brutalement arrêté et conduit au commissariat de Ouled Chebel, alors qu’il manifestait tout simplement avec ses camarades ».
Pour le PST, « le passage en force pour imposer une élection présidentielle au pas de charge, rejetée largement par les masses populaires, reste la seule option du pouvoir pour garantir la continuité du régime libéral et prédateur ».
Le secrétariat national du PST estime également que « les projets de la loi de finances 2020 et de la loi sur les hydrocarbures » sont la meilleure preuve de l’alliance entre le pouvoir libéral et prédateur algérien et les « intérêts des multinationales et des puissances étrangères impérialistes ».
« La multiplication des atteintes et des entraves aux libertés démocratiques révèle surtout la nature autoritaire, voire dictatoriale, du régime et confirme la pertinence des mots d’ordre scandés depuis près de huit mois par les millions d’Algériens et d’Algériennes « Yatna7aw Ga3 ! », « K’litou l’blad ya essaraqines » et « Yat7assbou Ga3 » », écrit encore le PST.
Le PST se dit « déterminé à poursuivre son combat et sa mobilisation au côté des travailleurs et des masses populaires » et ce, jusqu’à la réalisation des aspirations démocratiques et sociales à travers « l’élection d’une Assemblée constituante souveraine« .
Synthèse A. G.