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Béjaïa : les ATS de l’université appellent à la marche
La rentrée scolaire, universitaire et sociale s’annonce chaude à Béjaïa où les travailleurs et les étudiants comptent relancer la mobilisation de plus belle.
Les ATS de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa appellent à rejoindre la marche de ce mardi, lit-on dans un communiqué publié par le Collectif des ATS.
« Notre collectif ATS de l’Université de Béjaïa appelle toutes les forces militantes et toute la communauté universitaire à rejoindre la marche, espérant que notre mobilisation sera plus conséquente et gagnera en ampleur », écrivent les ATS dans leur appel.
Les ATS reconnaissent qu’il y a une une certaine faiblesse numérique en terme de participation aux marches durant la période estivale.
Mais ils estiment que la contestation et la détermination sont restées inébranlables et qu’il est temps de faire réactiver les grandes mobilisations de la communauté universitaire les mardis.
« La période des congés n’a pas causé le gel de notre action militante. Notre collectif ATS, la communauté universitaire et la société civile ont su comment maintenir la contestation. Certes, on ne peut ignorer un recul en terme de nombre dans les marches mais l’essentiel est qu’elles ont été maintenues durant toute la période des congés, dénotant, par la même, une détermination inébranlable de notre communauté à aller jusqu’au bout du combat », lit-on dans le communiquédes travailleurs ATS.
Les travailleurs ATS de l’université de Béjaïa promettent de redoubler d’efforts et de renforcer « la contestation jusqu’à l’évacuation d’un système imposé par la force, un système corrompu qui est derrière tous nos maux et nos malheurs ».
« Une nouvelle Algérie doit voir le jour. Nous aspirons à un État de droit qui assurera une justice sociale, qui sera le garant des libertés et des droits et qui assurera une vie digne à tous les Algériens », écrivent encore les ATS de l’université de Béjaïa qui rappellent leur solidarité avec tous les détenus d’opinion et la nécessité de renforcer les rangs pour leur libération immédiate.
I. Farès