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Béjaïa : le Café littéraire demande le départ du wali

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Le Café littéraire de Béjaïa (CLB) demande le départ du wali suite à l’interdiction par ses services de l’université d’été de l’association RAJ.

« Réclamons le départ du wali ! », écrit le Café littéraire de Béjaïa (CLB) dans un communiqué dans lequel il condamne l’interdiction de la tenue de l’université d’été de l’association RAJ par la wilaya, décision qu’il estime « très grave ».

Pour le Café littéraire de Béjaïa, « RAJ n’aurait pas dû annuler son activité. Elle aurait dû la maintenir et braver l’interdiction. On aurait organisé sur place, à Tichy, un rassemblement et exigé que les portes de l’établissement où devait se tenir l’activité soient ouvertes ».

Le CLB ne manque pas d’interpeller le président de l’APC qui n’aurait opposé aucune résistance à l’oukaze de l’administration wilayale. « L’interdiction a eu lieu dans la commune dont il est la première autorité. Pourquoi n’a-t-il rien fait pour maintenir l’activité qu’il a lui-même autorisée ? », s’interrogent les animateurs du Café littéraire de Béjaïa.

Pour le CLB, le « combat doit-être aussi tourné contre les autorités locales, les petits Gaïd Salah, qui veulent instaurer un ordre autoritaire en écrasant toutes les libertés fondamentales ».

« L’exigence du départ du wali et d’autres responsables doit-être clamée partout. La mobilisation générale de militantes et militants est primordiale », estime le CLB.

Enfin, le Café littéraire de Béjaïa appelle à « prendre part au rassemblement auquel RAJ a appelé (place Saïd-Mekbel) pour dénoncer l’interdiction ».

Pour rappel, les services de la wilaya de Béjaïa ont signifié un avis d’interdiction à la tenue de l’université d’été du Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), initialement prévue pour les 28-29 et 30 août 2019 au camp d’été Mam-tours à Tichy.

Les motivations de cette interdiction n’ont pas été données par les services de la wilaya de Béjaïa qui ne sont pas à leur première atteinte aux libertés d’expression et d’organisation.

Aussi, les autorités de la wilaya d’Alger ont refusé d’accorder leur autorisation pour la rencontre des partis, des associations et des syndicats ayant signé le Pacte de l’alternative démocratique.

I. Farès

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