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Politique

Rassemblement à Paris pour le départ de Bensalah, Bedoui et le système

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Plusieurs dizaines d’Algériens, rassemblés dimanche après-midi à Paris, ont exprimé leur refus à une transition démocratique en Algérie sans le peuple, « source de toute souveraineté ».

Au cours du 23e rassemblement des membres de la communauté algérienne, depuis le début du mouvement populaire enclenché le 22 février dernier, les manifestants ont réitéré leur revendication principale qui est le départ du système politique et de ses symboles, refusant toute solution ou initiative qui n’émanent pas du Hirak.              

Comme préalables à toute initiative politiques, les animateurs du rassemblement, issus du collectif « Libérons l’Algérie », ont évoqué le départ du gouvernement, la fin de mission du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, la libération des détenus d’opinion, l’ouverture « sérieuse » des médias publics et la mise sur pied d’une instance politique indépendante qui doit recevoir l’aval du peuple algérien.               

Ils ont fustigé toutes les initiatives, menées jusqu’à présent, selon eux, par le pouvoir, appelant à une transition démocratique qui sera conduite, ont-ils souligné, par des personnalités « neutres, indépendantes, honnêtes et qui n’ont pas été dans la sphère du pouvoir durant les 20 dernières années ».               

Ils ont exigé un processus de transition civile, politique, démocratique et indépendante du système qui prévoit le vivre-ensemble, le consensus national devant aboutir sur une « charte nationale de l’Algérie nouvelle ». 

Pour eux, c’est au cours de cette transition démocratique que la Constitution doit être revue, corrigée et enrichie pour que la prochaine élection présidentielle permette à l’Algérie d’avoir « un Président élu démocratiquement pour servir un seul intérêt : celui du peuple ».               

Ils estiment qu’à partir de la nouvelle Constitution, le pays aura un « nouveau socle » pour bâtir un Etat de droit où chaque institution aura un fonctionnement « normal » loin des pratiques nées d’un système politique postindépendance.          

Plusieurs participants à ce rassemblement, de moindre mobilisation que les autres, ont expliqué qu’en Algérie il existe nombre de crises, dont entre autres, une crise d’un pouvoir bloqué, une crise de confiance générale, une crise de légitimité, soulignant qu’il n’y a, par contre, qu’un seul conflit celui d’un peuple contre un pouvoir.               

Certains intervenants ont même rejeté en bloc les résultats du Forum national démocratique, les 13 personnalités appelées à conduire la transition, ainsi que le panel des six personnalités mené par l’ancien président de l’Assemblée populaire nationale, Karim Younès. APS

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