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France : violences commises par des supporters, Castaner condamne
Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a condamné vendredi les violences, selon lui « totalement inacceptables », qui ont éclaté en marge des célébrations d’une victoire de l’Algérie à la Coupe d’Afrique de football.
Au total, 74 personnes ont été interpellées jeudi soir, dont 44 à Paris, selon les autorités.
Les rassemblements de supporters ont dégénéré dans le quartier des Champs-Elysées, où plusieurs commerces ont été vandalisés, voire pillés, après les qualifications l’Algérie de et de la Tunisie en demi-finales de la CAN.
Les affrontements entre supporters et policiers ont fait cinq blessés, dont deux parmi les forces de l’ordre, a fait savoir la préfecture dans un communiqué.
Le préfet de police, Didier Lallement, qui s’est rendu sur les lieux vendredi, a fait état de « vols organisés », de « destructions » et « véritablement de pillages qui sont totalement intolérables », dressant un parallèle entre les scènes de jeudi et celles du 1er décembre, le jour des manifestations de « Gilets jaunes » les plus violentes dans la capitale.
« Je veux de la façon la plus claire condamner ces comportements qui ne sont pas acceptables », a déclaré Christophe Castaner à des journalistes. « Ceux qui se sont livrés à cela méprisent au fond à la fois les valeurs du sport, les valeurs du football mais aussi le pays dont ils ont célébré la victoire. »
Il a par ailleurs annoncé des « moyens renforcés pour que ces comportements soient systématiquement neutralisés ».
Le Rassemblement national (ex-Front national) a demandé vendredi que l’accès des Champs-Elysées soit interdit aux supporters et que le drapeau algérien soit banni sur l’avenue le soir des demi-finales, qui opposeront dimanche l’Algérie au Nigeria et le Sénégal à la Tunisie.
Jeudi, un supporter roulant à vive allure a par ailleurs percuté avec son véhicule une famille à Montpellier, tuant la mère et blessant deux enfants. Le conducteur, âgé de 21 ans, a été arrêté et placé en garde à vue. Reuters