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Chronique

Kamel Daoud, le Sisyphe du régime

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Il arrive à la femme demi-mondaine de quitter son mari avec de lourdes méprises à son égard pour gagner le plus de faveurs possibles de son amant et de retourner coucher avec lui une fois l’amant, financièrement saigné.

C’est ce qui ressort des pitoyables interventions du chevaleresque écrivain, Kamel Daoud, de retour à son foyer politique. Il débarque dans l’opposition démocratique, soutenu d’une préface posthume d’un Albert Camus qui lui cède les ascenseurs de la franc-maçonnerie en lui léguant, à tout reproche, le rocher de Sisyphe.

Voilà donc notre écrivain bien aimé, métamorphosé en un don Quichotte, type chic, qui semble voir le mouvement Hirak se dresser soudain en moulin à vent de la déraison. Du statut d’écrivain privilégié des médias, français surtout, il passe à celui du saint-thaumaturge, capable de guérir métaphoriquement de son « absurdité » le mouvement populaire qui -à bien lire ses écrits- cogite dans les ornières du nihilisme généralisé avec un sacro-sale désir d’enlaidir le visage d’un Bensalah qu’il suppose « tactiquement, en avance sur l’opposition ».

Ses très éruptives chroniques, les dernières, le hissent de facto jockey de la fantasmagorie dans le cotillon du Forum du dialogue national qui fait la mesure d’une pensée félonne et qui, paradoxalement, le dévoile bigrement névrotique dans la blancheur osée des sunlights de sa popularité. La contestation portée par des millions de citoyens n’est pour M. Kamel Daoud qu’une griserie et ses slogans ne sont que délires.

Il est des éloges dont en tirent profit autant ceux qui les font que les récipiendaires. L’État algérien est formé d’une charpente militarisée par le KGB, la récupération des écrivains est une stratégie quand la statique idée de corrompre est reléguée à une pauvresse option de recours.

Le clin d’œil de Kamel Daoud à Abdelkader Bensalah, l’Arlequin de comédie qui fait office de chef de l’État, répond de la bêtise de l’esprit hautain en ces temps de grands bouleversements où tout un peuple crie à tue-tête « Yetnahaw ga3, Bensalah compris ».

Ainsi donc, Bensalah propose au peuple algérien une sortie de la crise des plus honorables avec son discours aux jets scintillants qui vont, à coup sûr, sauver l’Algérie! Quelle charité ! 

Jusque-là, ce n’est pas la pire des dérives que l’on constate dans ses écrits. Je ne parle pas de l’incohérence dans ses propos. Il se permet l’outrecuidance de demander à la Kabylie de renoncer au devoir de mémoire.

Décidément, là où l’ignoble islamo-baathiste Naima Salhi fait la vitrine de l’anti-kabyle, Kamel Daoud en est l’entremetteur intelligent mais, qui force le dégoût. Un régime fot-en-cul ne peut que mériter, dirions-nous, que le soutien de puterelles.
J’y reviendrai. 
Djaffar Ben.

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CHENGAB MOHAMMED
CHENGAB MOHAMMED
4 années plus tôt

BRAVO POUR CETTE CINGLANTE REPLIQUE A CE NEGRE D ECRIVAIN

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