Politique
Liamine Zeroual : « Il est temps pour notre jeunesse de prendre son destin en main »
L’ancien président algérien, Liamine Zeroual, a déclaré à partir de l’université de Batna, sa ville natale, que le « moment est venu pour les jeunes algériens pour qu’ils prennent leur destin en main ».
La déclaration vaut son pesant de nationalisme. Liamine Zeroual est un homme très réservé, surtout depuis qu’il a déposé sa démission de la présidence. Il n’a pas pour habitude de s’épancher pour ne rien dire.
Il s’est imposé une discipline de réserve. Pourtant cette fois, l’ancien moudjahid et président est sorti de sa réserve. Avec beaucoup de mesure certes.
Il a affirmé indirectement que le moment est venu pour Abdelaziz Bouteflika de lâcher le pouvoir. « L’Algérie possède des hommes. Beaucoup d’hommes même qui sont capables de la diriger », ajouta Liamine Zeroual au début de ce mois. (voir la vidéo en bas).
Cette déclaration remonte à quelques mois. Elle viendra alimenter en encouragements tous les jeunes qui s’organisent en dehors de toute structure partisane aux quatre coins du pays pour s’opposer à la forfaiture du cinquième mandat d’un candidat président de 82 ans aphone et malade.
Boutaflika est un homme vraiment tres bien mais il est temps de prendre conger et laisser la jeunesse decider son avenir Merci Ms boutaflika pour avoir gerer l algerie comme un grand chef
vous avez bq d hommes d une intelligences sans paires ils faut les mètre en avant et les responsabiliser pour les sortir de la tutelle imaginaire
Le seul président algérien qui avait réellement été élu.
LA VIDEO DATE D IL YA CINQ ANS
Zeroual est un bon président. Son tort est de ne pas avoir pris ses responsabilités quand il a « déserté » en suitrant son poste. Il vient de réagir en retard, 20 ans après sa fiite. Non, M. Zeroual, vous avez laissé des générations en proie au système que vous connaissee. Il fallait agir il y a 20 ans. Dommage !
Zeroual « hrab » quand l’Algérie avait besoin d’un chef honnête comme lui. 20 ans après, il se réveille pour se rendre compte qu’il n’a pas préparé cette jeunesse à « prendre ses responsabilités ». On ne quitte pas un navire pour se rappeller, 20 ans après, que tous les passagers se sont noyés par notre faute.