Mémoire
Quand Bouteflika parlait de la capacité physique pour devenir président
Il y a exactement vingt ans, en 1999, lorsque Abdelaziz Bouteflika entamait son premier mandat, une journaliste française lui avait posé une question sur sa crédibilité en tant que président mal élu suite au retrait des six autres candidats en lice pour la présidentielle.
A l’époque Abdelaziz Bouteflika se portait comme un charme. Sûr de ses capacités, Abdelaziz Bouteflika avait répondu avec énergie qu’un candidat n’a pas le droit de se retirer qu’en cas « incapacité physique ».
20 ans plus tard, en 2019, ce même Abdelaziz Bouteflika se présente pour briguer son cinquième mandat alors qu’il est incapable même de prononcer une phrase pour annoncer sa candidature !
Il y a des leçons que l’histoire administre à l’homme que Bouteflika devrait retenir.
L’architecte de la révolution algérienne, Abane Ramdane, continue à faire parler de lui en France.
Un ancien soldat de l’armée française durant la guerre de libération a longuement parlé de lui, dans une émission diffusée par France 5.
Abane Ramdane a fasciné l’ennemi mais il demeure presque inconnu chez lui en Algérie. La nouvelle génération, même les universitaire, ignore même son existence.
Belaid Abane, qui a consacré de nombreux ouvrages à Abane Ramdane et la révolution algérienne, vient de publier tout un livre sur la liquidation physique d’Abane Ramdane.
Depuis son AVC survenu le 27 avril 2013, le président Bouteflika ne parle plus en public.
Après plus de 80 jours passé à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce en France, il est revenu en Algérie. Grabataire, presque aphone, puisque ne s’adressant plus aux Algériens que par de mystérieux communiqués qui portent sa signature, il continue à se maintenir au pouvoir grâce à ses deux frères mais aussi et surtout à Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense qui lui doit tout ainsi qu’à une cour de serviteurs dont la seule obsession est de rester au pouvoir.
Dans les images que nous publions et qui sont montées par TF1, on entend à peine Bouteflika prononcer quelques bribes de phrases.
Mais cela semble suffir amplement aux yeux de Farouk Ksentini et de tous ses pairs pour demeurer président de la République
Pour l’ancien leader du RCD, les raisons de la crise multidimensionnelle qui touche l’Algérie remontent à 1962. Saïd Sadi affirme que tout a commencé avec le renversement du GPRA par la clique de Houari Boumdiène.
Pour lui, le régime politique algérien reste le même à ce jour. Il ne rate aucune occasion ces dernières années de parler avec détails de la confiscation de indépendance algérienne.
L’avis de Saïd Sadi est partagé par beaucoup d’opposants politique algériens.
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