Politique
Bouteflika, le squatteur qui ne veut plus rentrer à la maison
Ne l’oublions pas. C’était en avril 1999. Le candidat Abdelaziz Bouteflika parlait à la presse française qu’il préférait à l’algérienne évidemment. Il fanfaronnait après le retrait des six candidats (Hocine Aït Ahmed, Brahimi, Hamrouche, Sifi, Youcef Khatib, Abdellah Djabellah)
Avec sa faconde et cette suffisance qui le caractérisent il avait déclaré qu’il pourrait se retirer s’il n’est pas bien « élu ». Avec un large score, s’entend.
Evidemment les limiers du ministère de l’Intérieur ont gonflé les chiffres en sa faveur. Pas seulement.
L’homme, depuis, ne veut plus quitter le pouvoir. Violant allègrement la constitution pour justifier son maintien. La dernière trouvaille est le report de la présidentielle et la mise en place d’un septennat à la faveur d’un énième viol de la Constitution.
On n’est plus dans la politique mais dans un hold up permanent. Au mépris du peuple et des institutions. Le plus grave, au-delà de sa personne déjà finissante, c’est toute l’engeance d’individus qui l’entoure. Quant à Bouteflika, il mourra au pouvoir, même au prix d’une grave crise pour l’Algérie.