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Le rassemblement d’Oran dispersé par la police
Ce samedi matin, Oran s’est réveillée avec un premier rassemblement de protestation contre l’arbitraire. A l’appel de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, une vingtaine de citoyens seulement entre activistes militants, défenseurs des Droits de l’Homme se sont rassemblés au coeur d’Oran.
« Respecter la constitution », « halte à l’arbitraire », respect de la liberté syndicale »… Les mots d’ordre des protestataires rappellent les nombreuses violations des droits des citoyens et de la constitution.
« Nous assistons à un recul des libertés, il n’y a plus de justice, Tayeb Louh peut fermer son ministère et arrêter de mentir aux Algériens, il ne sert à rien sinon à profiter des privilèges que lui procure son portefeuille ministériel », tonne Salim, le point levé en l’air.
Il fallait une dose de courage pour ne pas bouger devant les escouades de policiers qui attendaient gourdins au pied de passer à l’action.
En effet, de crainte d’une contagion populaire, les autorités ont mobilisé d’importantes forces policières pour intimider les manifestants et les canaliser. Après un moment d’accalmie, les policiers sont passé à l’action pour disperser avec brutalité les manifestants. Ils seront d’ailleurs pourchassés dans les rues adjacentes avec beaucoup de mépris.
Les policiers ont fait pression sur les manifestants pour les faire rentrer dans le siège du Snapap.