Société
Cri de colère d’un jeune du sud : le mal a atteint l’os !
Ce jeune du sud en a gros sur le coeur. Au sud on n’a rien. « A Tinzaouaten, Bechar, il n’y a rien. Bien sûr vous vivez bien à Alger avec vos 40 millions par mois… » tonne ce jeune fils du Sahara.
C’est le paradoxe de l’Algérie : le sud est la mamelle du nord, c’est de son ventre que sortent les richesses. Qui en profite le plus ? Les habitants du nord. Les enfants des régions pétrolières comme d’ailleurs ceux des plaines du Tassili sont les parents pauvres du développement.
Il n’y a aucun équilibre dans le développement locale. Certaines wilayas comme Sétif et Tlemcen ont connu une prospérité insolente, tant dis que d’autres, notamment celles du sud algérien, sont restés au stade du développement primaire. Absence de grands hôpitaux, d’usines, d’infrastructures sportives et culturelles pour la population…
Et pourtant toute la richesse de l’Algérie vient du sous-sol de ces wilayas…