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Scandale. Bakchich au grand jour à la BDL d’Oran
Des employés de la banque de prêts sur gage à Oran exploitent, au vu et au su de tout le monde, la détresse de pauvres citoyens venus quémander un peu d’argent pour survivre en contrepartie du peu d’or qu’ils détiennent pour tout bien, fruit, qui d’un travail de tout une vie, qui d’un héritage dont la valeur sentimentale n’a point de prix.
Ces individus, couverts par leur hiérarchie (comment peut-il en être autrement ?) sont sûrs de leur impunité.
L’un des sous-fifres pousse l’outrecuidance jusqu’à donner son numéro de téléphone (07 91 85 40 …) à l’une de ses victimes l’assurant de sa totale disponibilité.
Le stratagème est de faire poireauter des mères de famille des heures durant afin de les pousser à bout et ensuite leur promettre d’essayer de faire un geste moyennant de l’argent.
On est d’autant plus outré que beaucoup de petites gens ont toujours eu recours à ce types de prêts afin de palier des situations financières plus que difficiles au risque de ne pouvoir rembourser à temps ledit prêt et perdre définitivement le bien mis en gage.
Pour porter l’estocade, la bête immonde, ni foi ni loi, met à profit l’Aïd et la rentrée scolaire où les familles se saignent aux quatre veines pour faire face à des dépenses colossales.
J’exhorte les pouvoirs publics (ministère des Finances, la direction générale de la BDL, Monsieur le Wali d’Oran dont on dit le plus grand bien), après avoir limogé le responsable de cette succursale, à mettre tout en œuvre afin de débusquer les auteurs de ce crime organisé et les présenter devant la justice qui les sanctionnera à la hauteur de leurs méfaits. Ceci va de la crédibilité des institutions de l’Etat.
Abdelkader Mazari