Politique
Le FCE appelle Bouteflika à se représenter pour un 5e mandat
Le décor se plante doucement. Après le PFLN, le RND et Taj, les partis administrations du pouvoir. C’est au Forum des chefs d’entreprise (FCE) de se prononcer pour un 5e mandat en faveur de Bouteflika.
LE FCE appelle avec sincérité, respect et déférence notre président à poursuivre son oeuvre en se présentant à l’élection présidentielle de 2019″, indique l’organisation patronale algérienne dans un communiqué publié à l’issue de son Conseil exécutif tenu mercredi. Le Forum des patrons algériens « en appelle » aux « hautes valeurs d’engagement, de patriotisme et de sacrifice envers l’Algérie » de M. Bouteflika.
Pas seulement, l’organisation « s’engage à tout mettre en oeuvre pour réussir, sous la haute gouvernance de M. Abdelaziz Bouteflika, le pari d’un développement national solidaire pour le progrès et la prospérité, porteur de richesses et de paix ». Voilà les patrons censés être apolitiques qui s’engagent pour leur destin. Ali Haddad, patron du FCE, ne cache pas sa proximité avec le clan présidentiel. Bien au contraire, il le montre et l’instrumentalise depuis des années pour gagner en influence. D’où son arrivée à la tête de l’organisation patronale.
Bouteflika malade
Agé de 81 ans et affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire-cérébral remontant à 2013 qui ont affecté son élocution et sa motricité, M. Bouteflika n’a pas fait part de ses intentions. Ses sorties publiques se comptent sur les doigts d’une seule main. Qu’importe ! Pourvu que les affaires continuent comme depuis 20 ans.
D’ailleurs, les appels du camp présidentiel à une nouvelle candidature de M. Bouteflika se multiplient depuis avril. Une certaine fébrilité a touché les ouailles du clan présidentiel.
Après son parti, le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), et son principal allié, le Rassemblement national démocratique (RND), les islamistes du Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie (TAJ), autres alliés, ou la centrale syndicale UGTA, l’ancien syndicat unique, ont plaidé en ce sens.
En face, les opposants à un nouveau mandat de M. Bouteflika sont pour l’heure peu audibles.
S’il est candidat, même diminué, la victoire ne devrait pas échapper à celui qui est considéré comme l’artisan de la réconciliation nationale post-guerre civile (1992-2002) et qui a été réélu avec plus de 81% des voix au 1er tour en 2014.
Son 4e mandat (2014-2019) a toutefois été marqué par des difficultés économiques et sociales notamment liées à la chute des prix du pétrole, dont l’Algérie tire 60% de ses recettes budgétaires. Avec AFP
je regrette infiniment mais je crois pertinemment que les voies de l’impunité et autres largesses de l’Auguste et fastueux POUVOIR devront etre incessamment et impérativement balisées ;
l’Algérie avant toute autre considération.
Nous revendiquons énergiquement une nouvelle Pensée politique équitable et juste pour tout les Algériens