Politique
Ce que disait Rabah Bencherif du PNSD en 1990
Rabah Bencherif, Secrétaire général du Parti national social démocrate (PNSD) en 1990, a disparu aussi vite que la parenthèse démocratique ouverte à la suite de la sanglante répression d’octobre 1988.
Mi-comique, mi-politique, Rabah Bencherif avait quelque chose de particulier. Il savait parler la langue des Algériens. Ici il déroule le programme de son parti. Il parle de la nécessité de restructurer financièrement l’Etat.
« Ici ils ont fait évader tout l’argent », a-t-il. Il donne son explication sur la situation nationale du pays dans ces années-là. Il insiste sur la nécessité sur la construction de barrages pour créer une agriculture nationale. Point à point, il récite les points de son économie.
« Je ferai pas ce qu’ont fait les autorités », sourit-il. A long terme, il déterre un vieux projet qu’avaient établi des officiers français du temps de la colonisation. Celui d’ouvrir un canal à partir de la Méditerranée à travers la Tunisie jusqu’au sud-est algérien pour créer un lac.
Seulement cet homme politique est devenu un charlatan ces dernières années. Il s’est d’abord présenté à la mascarade présidentielle de 2014, puis s’est retiré « pour se consacrer à la recherche » a-t-il fanfaronné. Aussi, sans honte ni crainte d’être démasqué, il s’est investi en inventeur d’un médicament contre le diabète.
Pitoyable fin !