Politique
Les « banquiers » d’Ali Haddad dans le viseur des autorités ?
Le très influent Ali Haddad traverse une très mauvaise passe à Alger. A la veille de l’élection présidentielle de 2019, l’étoile d’Ali Haddad, l’un des plus importants principaux bailleurs de la campagne pour le quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, a terni, selon maghreb intelligence. Et pour cause ? Ses «banquiers » sont dans le viseur des limiers.
Selon plusieurs sources proches des milieux bancaires algérois, Omar Boudieb, le président du Crédit populaire d’Algérie (CPA), l’une des banques publiques les plus importantes du pays, a été limogé pour avoir accordé des crédits très généreux à Ali Haddad et ses alliés du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), croit savoir ce site d’information. Des crédits aux montants jugés faramineux, octroyés pour des projets qualifiés de non-structurants et manquant de rentabilité.
En pleine crise financière, Omar Boudieb a « soigné » son ami Ali Haddad en lui accordant un traitement de faveur qui n’a pas du tout été apprécié par le Palais d’El Mouradia, lequel a lancé une véritable opération « mains propres » pour démontrer à l’opinion publique que les lobbies de l’argent n’ont plus le pouvoir en Algérie, ajoute ce site internet.
Le quotidien Liberté s’interrogeait même sur l’éventuelle chute de cet homme d’affaires qui a profité comme personne de l’argent public pour se constituer un empire.
Quant aux journalistes de Radio M., ils s’interrogent sur le cas Haddad dans cette émission de débat.