Mémoire
Dahmane El Harrachi, l’icône du chaabi trop tôt disparu
Abderrahmane Amrani, connu sous le nom de scène Dahmane El Harrachi est né le 7 juillet 1926 à El Biar. de parents originaire des Aurès (Khenchela), l’immense Dahmane El Harrachi est un musicien, auteur-compositeur et interprète algérien de musique chaâbi. Il avait son style et son art à lui. Tout imprégné de la vie algéroise, son chaâbi est marqué par une touche personnelle. Dans ce film Saha Dahmane (Salut Dahmane) tourné juste avant sa disparition dans un accident de la route survenu le 31 août 1980 à Aïn Benian, on découvre un Dahmane atypique.
Il enregistre son premier disque chez Pathé Marconi en 1956, pendant la guerre d’indépendance, lit-on dans une note bio de wikipedia. Sa chanson portait le titre de behdja bidha ma t’houl (Alger la blanche ne perdra jamais de son éclat) et compose aussi la chanson kifech nennsa biled el khir (Comment pourrai-je oublier le pays de l’abondance). Artiste original, il a modernisé le chaâbi et a donné au banjo et au mandole un phrasé, une harmonie et des accentuations qui lui sont propres et qui le distinguent des autres chanteurs chaâbi. Son répertoire est constitué d’environ 500 chansons dont il est l’auteur. Ses paroles incisives et ses mélodies le font apprécier du grand public.
Dahmane El Harrachi est décédé le 31 août 1980 à Aïn Benian (près d’Alger).