Mémoire
Des images du FFS en 1963 : les chefs de la rébellion s’expriment
Ces images sont tournées aux premiers jours d’octobre 1963. Trois ou quatre jours après la proclamation du FFS à Tizi-Ouzou et au moment de la guerre du sable qui a opposé l’ANP à l’armée royale marocaine. Ce document est plus complet que celui que nous avons mis en ligne il y a quelques jours. On y voit, comme jamais auparavant, plusieurs responsables du FFS s’exprimer. Hocine Aït Ahmed, Mourad Oussedil, les colonels Sadek, Mohand Oulhadj. On y voit également l’entrée des soldats de l’ANP comme des conquérants dans la ville d’Ain El Hammam.
Les images de quatre soldats de l’ANP tués par les militants du FFS cachent une autre réalité. Prises ainsi, elles pourraient faire croire que ce sont les hommes du FFS qui ont commencé les hostilités. Mais la situation était beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît aujourd’hui. Il faut rappeler que le pays était plongé dans une certaine exaltation suite à la guerre aux frontières ouest. Ben Bella et Boumediene avaient besoin d’adversaires pour se défausser et justifier leurs méthodes autoritaires.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin sur cette période, le tome 2 des Mémoires de Yaha Abdelhafidh, membre fondateur du FFS est tout indiqué puisqu’il contient une foule d’informations et détails sur les événements et les hommes.
L’architecte de la révolution algérienne, Abane Ramdane, continue à faire parler de lui en France.
Un ancien soldat de l’armée française durant la guerre de libération a longuement parlé de lui, dans une émission diffusée par France 5.
Abane Ramdane a fasciné l’ennemi mais il demeure presque inconnu chez lui en Algérie. La nouvelle génération, même les universitaire, ignore même son existence.
Belaid Abane, qui a consacré de nombreux ouvrages à Abane Ramdane et la révolution algérienne, vient de publier tout un livre sur la liquidation physique d’Abane Ramdane.
Depuis son AVC survenu le 27 avril 2013, le président Bouteflika ne parle plus en public.
Après plus de 80 jours passé à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce en France, il est revenu en Algérie. Grabataire, presque aphone, puisque ne s’adressant plus aux Algériens que par de mystérieux communiqués qui portent sa signature, il continue à se maintenir au pouvoir grâce à ses deux frères mais aussi et surtout à Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense qui lui doit tout ainsi qu’à une cour de serviteurs dont la seule obsession est de rester au pouvoir.
Dans les images que nous publions et qui sont montées par TF1, on entend à peine Bouteflika prononcer quelques bribes de phrases.
Mais cela semble suffir amplement aux yeux de Farouk Ksentini et de tous ses pairs pour demeurer président de la République
Il y a exactement vingt ans, en 1999, lorsque Abdelaziz Bouteflika entamait son premier mandat, une journaliste française lui avait posé une question sur sa crédibilité en tant que président mal élu suite au retrait des six autres candidats en lice pour la présidentielle.
A l’époque Abdelaziz Bouteflika se portait comme un charme. Sûr de ses capacités, Abdelaziz Bouteflika avait répondu avec énergie qu’un candidat n’a pas le droit de se retirer qu’en cas « incapacité physique ».
20 ans plus tard, en 2019, ce même Abdelaziz Bouteflika se présente pour briguer son cinquième mandat alors qu’il est incapable même de prononcer une phrase pour annoncer sa candidature !
Il y a des leçons que l’histoire administre à l’homme que Bouteflika devrait retenir.
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